La série Mona Cabriole, édité par La Tengo, commence à s'étoffer alors je vous mets ici la liste des chroniques par arrondissement. Je la remettrai à jour au fur et à mesure.
1er arrondissement Tournée d'adieu - Pierre Mikaïloff
2ème arr. La bourse ou la vie - Laurence Biberfeld
3ème arr.
4ème arr. Les fleurs du Marais - Thomas Hédouin
5ème arr. Le cinquième clandestin - Marin Ledun
6ème arr.
7ème arr. Elvis sur Seine - Stéphane Michaka
8ème arr. Elysée Noire 666 - Alex D. Jestaire
10ème arr.
11ème arr. Onzième Parano - Marie Vindy
12ème arr. Six pieds sous les vivants - Antoine Chainas
13ème arr.
14ème arr.
15ème arr.
17ème arr.
18ème arr.
19ème arr.
20 ème arr. Requiem pour Mona - Catherine Diran
1 commentaire:
Sex and drugs sont souvent associés au rock and roll. Dans l’inconscient collectif, c’est cette musique amplifiée qui concentre tous les vices satellites illicites comme les stupéfiants ou les plaisirs de la chair. Mais qu’en est-il des interprètes de musique classique ? Les cantatrices sont –elles toujours aussi pures que leur voix ? Et les trompettistes classiques, pour souffler avec brio, respirent-il autre chose que le bon air de l’auditorium ? Catherine Diran nous fait pénétrer dans le monde de la grande musique avec Requiem pour Mona, une nouvelle aventure de Mona Cabriole, la journaliste de Paris News, parue aux éditions La Tengo.
Auteuil, Neuilly, Passy, le triangle d’or parisien avec le 16ème arrondissement comme pierre angulaire. Tout démarre par le meurtre sordide d’une franco libanaise dézinguée dans son plus simple appareil en pleine séance de hammam. Mona Cabriole, journaliste fan de rock du Paris News va faire la connaissance pour cette enquête de tout le petit monde gravitant autour de cette femme, à commencer par son compagnon, animateur de télé réalité déjanté. Elle découvrira aussi Elias, le fils, ado de 16 ans et mordu de Beethoven. Le sort s’acharne sur la famille avec dans l’ombre des relents de terrorisme politique libanais.
Revoilà la virevoltante Mona confrontée à la fois à sa rédaction, ses souvenirs d’enfance et à la musique classique pour une accroc du larsen, ça fait beaucoup. Mais pas pour les lecteurs qui se délectent de ses pérégrinations entre l’avenue Foch et la salle Pleyel. Catherine Diran s’empare à merveille du personnage avec une intrigue qui tient honnêtement la route tant à son déroulé que son originalité. La plongée à la fois dans le monde du classique comme dans celui du 16ème est très réussie de la part d’une auteure qui connaît la chanson et la musique.
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