2024, la ville de Paris n'est plus la "ville lumière". La pluie n'a pas cessé depuis des années. Sans fin, elle paraît comme vouloir inonder la capitale. Au sein de cette désolation, il y a un bar qui est resté ouvert. Un simple bar. Il était lieu de réunion branchée dans le milieu rock autrefois. Mais aujourd'hui, il n'est qu'un boui-boui avec ses habitués. Parmi eux, il y a un homme assis seul à une table. C'est sa dernière nuit.

En 2024, tout se joue. Et les réponses se dévoilent sous un rideau de pluie.
La nuit ne viendra jamais est le plus atypique des romans de la série. Dès les premières pages, on plonge dans un univers glauque et dépressif. On se demande où est-ce qu'on est. Et surtout, on se demande où on va dans le contexte de la série Mona Cabriole. Et puis, on replonge dans le passé et on est de retour à notre époque. Mona et Parisnews sont parmi nous, et la mise en abîme temporelle se révèle malin et intrigante.
Joseph d'Anvers a une écriture nerveuse. Il nous prend par la main et ne cesse pas un instant de bouger les pièces une par une sans jamais que l'on se rende compte des mouvements. Et puis, vous avez le décor de fond qui nous intrigue à chaque page. Comment on en est arrivé là? Et pourquoi? Dans ce roman, Mona nous apparaît dans toute sa fragilité et dans sa tendresse. Un morceau central dans la série, et hors-norme.
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