Malko Swann fait partie de ces nouveaux génies de la musique. Il invente une mélodie, il la triture et la transforme. Il l'édite, et le succès est au rendez-vous. C'est tout simple, sa carrière est aujourd’hui au zénith. Pour fêter ce fait, il se fait plaisir et se réserve la cité de Carcassonne. Cette enceinte médiévale est le théâtre de son concert de la décennie. Un orchestre symphonique, son piano et un public qui lui est tout acquis. La gloire je vous dis...
Alors pourquoi? Pourquoi s'est-il jeté sur les routes à cette vitesse folle jusqu'au pont du Diable? L'accident était inévitable pourtant. Il n'a jamais fait preuve de comportement suicidaire, mais c'est un artiste. Tout le monde le sait bien: les artistes sont excentriques par nature. Et puis, Malko n'a jamais vraiment démontré son équilibre. Il aime la fête et les femmes. Alors c'est une folie de plus. Il s'amuse. Cependant, le jeu l'a amené sur un lit d'hôpital. Les conséquences ne se font pas attendre: son audition est touchée. Il entend tout... sauf la musique. Plus une note ne passe le seuil de ses pavillons.
Son chemin va croiser celui du commandant Alexandre Vauvert qui enquête sur deux meurtres inexplicables. Deux cadavres identifiés mais pas la moindre piste, le moindre suspect. Leurs routes vont se croiser et la réalité des événements va les contraindre à s'éviter. Lorsque l'ombre de Malko lui dicte les pires faits, il ne peut que céder à la folie.
Et cette folie est contagieuse, alors faites attention...
J'ai découvert Sire Cédric avec L'enfant des cimetières il y a deux ans. Et j'avais bien accroché à son univers gothique empli de poésie. Il nous conte les pires événements sans ne jamais tombé dans le gore et le semblant. Il nous fait peur mais il ne nous dégoûte jamais.
Avec Le jeu de l'ombre, il m'a exactement fait le même effet. Il rend la folie de Malko Swann totalement contagieuse. On n'arrive pas à saisir ce qu'il se passe et qui est derrière cela. Et toute notre attention est prise par cette problématique. Même l'enquête de police en parallèle est du même tonneau. On sent très bien qu'il y a un rapport avec Malko mais on ne parvient pas à comprendre les tenants et aboutissants. Lorsque la révélation tant attendue déboule, vous n'êtes pas au bout de vos surprises. Et c'est reparti pour un tour.
Comme on dit, Sire Cédric a tout d'un grand! Le style est très cinématographique et percutant. Les personnages sont attachants et jamais manichéen. Il a bien compris que rien n'est évident et que tomber dans la facilité ne sert à rien. Il ne s'emcombre pas de métaphore ou autre figures littéraires pour prouver qu'il sait le faire. Il se contente de raconter son histoire avec poésie et musique. Tout y est histoire de musique des mots à chaque fois.
Un auteur à suivre, et à ne pas lâcher!
3 commentaires:
M'étais bien régalée avec celui-ci aussi. Et L'enfant des cimetières attend, dédicacé, bien sagement dans ma PAL.
Ah je ne connaissais pas du tout celui-ci de Sire Cédric... hmmm si il parle de folie, je pourrais être partante !
ça commence pas mal, l'intrigue est bien posée,
Je pensais que l'histoire allait tenir debout, mais en mettant trop de magie, de diable de revenants et compagnie, il n'y a plus rien de logique.
beaucoup de longueurs et de chapitre inutiles, le héros se tourment pendant des pages et des pages
c'est un roman de gare, à lire si vous avez du temps à perdre.
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