Elvira est infirmière.
Elvira est également agoraphobe. Phobie qui n'aide pas lorsque vous travaillez dans un hôpital. Alors elle est en congé maladie pour qu'elle se repose nerveusement. Mais elle s'ennuie Elvira. Par conséquent, elle finit par faire ce que fait chaque personne cloîtrée chez elle et vivant avec son temps. Elle passe ses journées sur le net, et notamment sur différents chats. Elle y fait des rencontres qui restent virtuelles. Enfin, elles s'arrangent pour qu'elles le restent. Mais tous els hommes avec qui elle tchatte ne le voie pas de cet œil. Eux, ils aimeraient bien la rencontrer cette Elvira. Surtout, le VRP qui s'appelle Ray avec qui elle vit une histoire d'amour à distance. Par le réseau, oui. Mais de visu, ah non pas question de le rencontrer?... Et si c'était un sadique?...
Le souci, c'est qu'elle remarque qu'un sadique s'approche d'elle. Il tue dans un cercle qui se concentre de plus en plus sur son douillet appartement. Les flics ne la croient pas. C'est vrai quoi! C'est une pauvre fille qui s'ennuie chez elle. On les connaît celles-là qui cherchent à faire les intéressantes. Mais elle trouve un peu de réconfort avec son propriétaire collègue Stevie. Mais bon, il est un peu (beaucoup...) coincé le garçon. Il vit avec le souvenir de sa maman récemment décédé. Elle cherche, sans sortir de chez elle, ce tueur sui semble en vouloir à sa vie. Et si la police avait raison, et si elle devenait paranoïaque?...
Ecrit à la première personne, ce roman est un magnifique exercice de style. Toutes les scènes, et toutes les déductions sont vécues à travers le prisme de cette infirmière agoraphobe. Par conséquent, l'ensemble du roman suit un point de vue subjectif. Le schéma peut paraître classique. Mais il frise l'exercice de style lorsque le personnage principal a tendance à devenir paranoïaque. On a alors tendance à laisser de côté ses déductions. Seulement, certaines se révèlent vraies. Le lecteur n'a plus le choix. Il se trouve obliger de prendre en compte tout ce que dit Elvira. Au final, il se laisse emporter par la main par Brigitte Aubert exactement où elle veut l'amener. La conclusion est par conséquent une explosion à laquelle on ne s'attend pas.
Rempli d'humour, la noirceur du roman prend de l'ampleur lors des interludes où nous suivons sur une page, voire deux maximum, les pérégrinations des pensées du tueur. Il existe, la question ne se pose pas. Mais qui il est?... Le roman tourne autour de cette question, mais elle passe vit au second plan tant on s'attache à Elvira et aux petits tracas de sa vie. Une véritable réussite. Le roman idéal pour faire connaissance avec cette grande dame de la littérature noire en France.
Elvira est également agoraphobe. Phobie qui n'aide pas lorsque vous travaillez dans un hôpital. Alors elle est en congé maladie pour qu'elle se repose nerveusement. Mais elle s'ennuie Elvira. Par conséquent, elle finit par faire ce que fait chaque personne cloîtrée chez elle et vivant avec son temps. Elle passe ses journées sur le net, et notamment sur différents chats. Elle y fait des rencontres qui restent virtuelles. Enfin, elles s'arrangent pour qu'elles le restent. Mais tous els hommes avec qui elle tchatte ne le voie pas de cet œil. Eux, ils aimeraient bien la rencontrer cette Elvira. Surtout, le VRP qui s'appelle Ray avec qui elle vit une histoire d'amour à distance. Par le réseau, oui. Mais de visu, ah non pas question de le rencontrer?... Et si c'était un sadique?...
Le souci, c'est qu'elle remarque qu'un sadique s'approche d'elle. Il tue dans un cercle qui se concentre de plus en plus sur son douillet appartement. Les flics ne la croient pas. C'est vrai quoi! C'est une pauvre fille qui s'ennuie chez elle. On les connaît celles-là qui cherchent à faire les intéressantes. Mais elle trouve un peu de réconfort avec son propriétaire collègue Stevie. Mais bon, il est un peu (beaucoup...) coincé le garçon. Il vit avec le souvenir de sa maman récemment décédé. Elle cherche, sans sortir de chez elle, ce tueur sui semble en vouloir à sa vie. Et si la police avait raison, et si elle devenait paranoïaque?...
Ecrit à la première personne, ce roman est un magnifique exercice de style. Toutes les scènes, et toutes les déductions sont vécues à travers le prisme de cette infirmière agoraphobe. Par conséquent, l'ensemble du roman suit un point de vue subjectif. Le schéma peut paraître classique. Mais il frise l'exercice de style lorsque le personnage principal a tendance à devenir paranoïaque. On a alors tendance à laisser de côté ses déductions. Seulement, certaines se révèlent vraies. Le lecteur n'a plus le choix. Il se trouve obliger de prendre en compte tout ce que dit Elvira. Au final, il se laisse emporter par la main par Brigitte Aubert exactement où elle veut l'amener. La conclusion est par conséquent une explosion à laquelle on ne s'attend pas.
Rempli d'humour, la noirceur du roman prend de l'ampleur lors des interludes où nous suivons sur une page, voire deux maximum, les pérégrinations des pensées du tueur. Il existe, la question ne se pose pas. Mais qui il est?... Le roman tourne autour de cette question, mais elle passe vit au second plan tant on s'attache à Elvira et aux petits tracas de sa vie. Une véritable réussite. Le roman idéal pour faire connaissance avec cette grande dame de la littérature noire en France.
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