Deux personnages se croisent dans une zone de turbulences. Anna Doblinsky est une jeune diplômée de l'IUFM. Elle prend son premier poste dans le 93, au collège Pierre-de-Ronsard à Certigny. Dès le premier jour, Anna est brutalement rappelée à sa judéité par des élèves mus par un antisémitisme banal et ordinaire. Et Lakdar Abdane, jeune beur talentueux et doué. Mais il a perdu l'usage d'une de ses mains, son travail s'en ressent. Il erre dans un labyrinthe de souffrance morale et physique. Ces deux personnages ont le même espoir mais aussi la même peur. Et la mort est au bout du voyage. Et le Chaos. Commencé bien avant les émeutes des banlieues et le meurtre d'Ilan Halimi, ce roman traite de ces territoires que la République se doit de reprendre au plus vite à la barbarie. Mais surtout il faut comprendre cette barbarie pour l'éteindre.
Je vous parle de ce roman aujourd'hui parce que l'auteur est décédé le 09 août dernier. Et je voulais à ma façon lui rendre hommage. Une grande perte. Alors j'ai voulu vous parler de ce roman qui a été à sa sortie un coup de cœur.
Il est question d'un roman s'appuyant sur l'état actuel de la société française. Et surtout du malaise (Joli euphémisme...) qui existe dans les banlieues françaises. Il ne les décrit pas comme des réservoirs à délinquance qu'il faut enfermer comme d'autres simplifient le problème. Il tourne le projecteur sur ces paradoxes propres à ces quartiers. Quand l'envie de travailler se trouve contrariée par les modèles offerts dans la rue. Quand la religion s'engouffre là où l'éducation (nationale ou parentale) laisse la place. J'ai dévoré les 350 pages dans la journées. Génial. Comme je l'ai dit précédemment, il est question d'une fiction s'appuyant sur l'état de la société et de certaines zones de non-droit existant en france.
On suit différents protagonistes: une prof tout droit sorti de l'IUFM (Anna), un jeune beur qui habite dans une zone rouge(Lakdar), un des caïds de ce quartier (Boubakar) et le procureur chargé de cette circonscription.
On y voit l'antisémitisme rampant, celui plus déclaré des islamistes. Leurs manoeuvres pour embrigader des paumés qui sont persuadés que la France n'a rien à leur offrir. Le règne des caïds à la petite semaine élevés à coup de projection de Scarface, et de la peur des policiers d'entrer dans ces zones. Et puis, alors que tout se déroule avec heurts et haine, les émeutes de novembre 2005 déboulent au milieu du roman. Et avec elles, les anges déchus et le règnes des damnés sur ces terres oubliées de la République. Un discours militant et surtout explicatif.
Une question reste à poser: comment en est-on arrivé là?
La réponse n'est pas dans ce livre, mais la réalité fictive est représentée de la même façon que La Haine de Kassovitz l'a fait à son époque.
Un brûlot social d'envie de vivre.
Je vous parle de ce roman aujourd'hui parce que l'auteur est décédé le 09 août dernier. Et je voulais à ma façon lui rendre hommage. Une grande perte. Alors j'ai voulu vous parler de ce roman qui a été à sa sortie un coup de cœur.
Il est question d'un roman s'appuyant sur l'état actuel de la société française. Et surtout du malaise (Joli euphémisme...) qui existe dans les banlieues françaises. Il ne les décrit pas comme des réservoirs à délinquance qu'il faut enfermer comme d'autres simplifient le problème. Il tourne le projecteur sur ces paradoxes propres à ces quartiers. Quand l'envie de travailler se trouve contrariée par les modèles offerts dans la rue. Quand la religion s'engouffre là où l'éducation (nationale ou parentale) laisse la place. J'ai dévoré les 350 pages dans la journées. Génial. Comme je l'ai dit précédemment, il est question d'une fiction s'appuyant sur l'état de la société et de certaines zones de non-droit existant en france.
On suit différents protagonistes: une prof tout droit sorti de l'IUFM (Anna), un jeune beur qui habite dans une zone rouge(Lakdar), un des caïds de ce quartier (Boubakar) et le procureur chargé de cette circonscription.
On y voit l'antisémitisme rampant, celui plus déclaré des islamistes. Leurs manoeuvres pour embrigader des paumés qui sont persuadés que la France n'a rien à leur offrir. Le règne des caïds à la petite semaine élevés à coup de projection de Scarface, et de la peur des policiers d'entrer dans ces zones. Et puis, alors que tout se déroule avec heurts et haine, les émeutes de novembre 2005 déboulent au milieu du roman. Et avec elles, les anges déchus et le règnes des damnés sur ces terres oubliées de la République. Un discours militant et surtout explicatif.
Une question reste à poser: comment en est-on arrivé là?
La réponse n'est pas dans ce livre, mais la réalité fictive est représentée de la même façon que La Haine de Kassovitz l'a fait à son époque.
Un brûlot social d'envie de vivre.
2 commentaires:
Un hommage lui a été rendu au mois de septembre par plusieurs internautes sur leurs blogs respectifs.
Rebonjour, quel roman passionnant et terrible. Il n'y a pas beaucoup d'espoir. Thierry était un grand romancier qui saisissait bien les problèmes de notre temps. Bonne après-midi.
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