Les années 1960, aux États-Unis, dans l'état de New-York. Oliver Abbott va prendre son poste de professeur d'anglais dans un lycée de la banlieue noire de South Romulus. Il ressent une certaine excitation à suivre la voie qui lui est destinée depuis de nombreuses décennies. Son grand père, puis son père étaient professeurs là-bas. Il le sera aussi. Et puis il prendra la place de directeur, comme son père.
Seulement voilà, ses élèves sont noirs et la majorité des profs sont blancs. L'équation des USA des années 60. Difficile de la résoudre. Et Oliver va se retrouver emmêlé dans les difficultés. Il va être pris dans un conflit qui le dépasse. Pourquoi? Parce qu'il ne s'est jamais posé de questions. Pour lui, tout est clair, il va devenir professeur. Il le dit lui-même, il a été élevé dans cette optique dès son plus jeune âge. Son avenir idéalisé va se confronter à la réalité des droits civique, et de la lutte pour les gagner. Et l'amour va venir balader son nez, et rendre les choses plus complexes. Les sentiments et les raisons de communauté ne font pas toujours bon ménage. Ils vont vite le comprendre.
Premier roman de Donald Westlake que je lis. Et très bonne lecture. J'en parle avec les romans qui m'ont fait rire parce que le sourire était très régulièrement présent durant la lecture. En effet, il traite d'un problème lourd dans le passé récent des américains. Récent à tel point que ce roman date de 1969 et que le combat pour les droits civiques des personnes de couleurs datent du début des années 60 avec notamment la marche de Luther King le 28 août 1963.
L'humour provient essentiellement du personnage d'Oliver Abbott. Il vit tout en décalé et avec une ironie bravant les limites du supportables pour beaucoup de personnes. En conséquence, le roman traite avec beaucoup de légèreté de thèmes très lourds. Par exemple, à travers toute une scène de meetings, Donald Westlake nous dresse l'état des forces en présence: les noirs qui veulent s'intégrer avec l'aide de tous (symbolisé à l'époque par Martin Luther King Jr) et les afrocentristes (les black panthers par exemple). En à peine un dialogue de quelques pages, il nous dresse un bilan politique. Ainsi, tout le monde peut comprendre les problématiques en jeu et ce qu'il y a à perdre ou à gagner.
Je conseille très vivement cet ouvrage de Donald Westlake. Et oui, prenez-le avec les autres pour le lire sur la plage. Vous passerez un super moment. Mais je suis pas sûr que vous alliez vous baigner beaucoup du coup...
Seulement voilà, ses élèves sont noirs et la majorité des profs sont blancs. L'équation des USA des années 60. Difficile de la résoudre. Et Oliver va se retrouver emmêlé dans les difficultés. Il va être pris dans un conflit qui le dépasse. Pourquoi? Parce qu'il ne s'est jamais posé de questions. Pour lui, tout est clair, il va devenir professeur. Il le dit lui-même, il a été élevé dans cette optique dès son plus jeune âge. Son avenir idéalisé va se confronter à la réalité des droits civique, et de la lutte pour les gagner. Et l'amour va venir balader son nez, et rendre les choses plus complexes. Les sentiments et les raisons de communauté ne font pas toujours bon ménage. Ils vont vite le comprendre.
Premier roman de Donald Westlake que je lis. Et très bonne lecture. J'en parle avec les romans qui m'ont fait rire parce que le sourire était très régulièrement présent durant la lecture. En effet, il traite d'un problème lourd dans le passé récent des américains. Récent à tel point que ce roman date de 1969 et que le combat pour les droits civiques des personnes de couleurs datent du début des années 60 avec notamment la marche de Luther King le 28 août 1963.
L'humour provient essentiellement du personnage d'Oliver Abbott. Il vit tout en décalé et avec une ironie bravant les limites du supportables pour beaucoup de personnes. En conséquence, le roman traite avec beaucoup de légèreté de thèmes très lourds. Par exemple, à travers toute une scène de meetings, Donald Westlake nous dresse l'état des forces en présence: les noirs qui veulent s'intégrer avec l'aide de tous (symbolisé à l'époque par Martin Luther King Jr) et les afrocentristes (les black panthers par exemple). En à peine un dialogue de quelques pages, il nous dresse un bilan politique. Ainsi, tout le monde peut comprendre les problématiques en jeu et ce qu'il y a à perdre ou à gagner.
Je conseille très vivement cet ouvrage de Donald Westlake. Et oui, prenez-le avec les autres pour le lire sur la plage. Vous passerez un super moment. Mais je suis pas sûr que vous alliez vous baigner beaucoup du coup...
1 commentaire:
C'est effectivement un très bon Westlake.
Pour rire, je conseille Aztèques dansants, et bien entendu la série Dortmunder.
Plus noirs, l'inévitable Couperet, et un autre moins connu, Kahawa.
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