Le cimetière du Père-Lachaise est le plus grand cimetière de Paris intra-muros et l'un des plus célèbres dans le monde. Situé dans le 20e arrondissement de la ville, de nombreuses personnes célèbres y sont enterrées. Il est parfois plus visité qu'un musée de Paris. Mais ce lieu reste un cimetière: là où le repos est éternel.
Luc veut en faire le sujet de sa première exposition, celle qui le révélera aux professionnels de la photographie. Il a tout quitté pour sa passion de l'image. Mais il est persuadé d'avoir enfin trouvé le thème qui fera la différence, il veut opposer la Mort à la beauté de la Vie. Et pour cela, il sait qu'il peut compter sur son modèle, Jennyfer, pour poser nue dans ce décor gothique. Ils ont commencé les repérages. Il y a une alchimie qui se créé entre le modèle et le cimetière. Luc est enthousiaste? Elisabeth, son agent, aussi est enchanté par les premières photos. Mais tous deux ressentent bien que quelque chose se trame. Que quelque chose rode entre les murs des mausolées... Luc part à l'aveuglette vers une aventure où la Mort et l'Amour vont se rencontrer.
Le cimetière est un thème classique dans les romans fantastiques. Il faut bien avouer que le cadre est propice à une atmosphère glauque et à une trame sombre. Mais, de la même façon, il faut bien se dire que les dites trames restent souvent alors dans la même veine: les revenants ou autres créatures assimilées.
Et c'est sur point que Philippe Ward joue la carte de l'originalité. Il laisse de côté les classiques et abat son jeu empreint de nouveauté et de surprise. En fait, lorsque je dis que Philippe laisse de côté les classiques, je ne dis pas toute la vérité. Pour tout dire, il joue avec ces même classiques et les détourne pour mieux faire rebondir le récit dans des directions inattendues. Les revenants hantent les lignes du conte, et les morts se multiplient à souhait. Mais il ne faut jamais se fier aux apparences. Il n'ya rien de plus trompeur.
En revnche, ce qui ne vous trompe pas, c'est l'écriture de Philippe Ward. Un style fluide où l'amour de la littérature de genre sue à chaque page. Philippe est un passionné des mots et des récits étranges, et de ce fait il ne se pose aucune barrière. Il mélange alors les genres allégrement, et nous pond un récit enivrant. Il va vous hanter durant toute la lecture.
Alors, après L'empire des Rats de James Herbert, restez entre vos draps et n'allumez pas les lumières. Vous avez un nouveau cauchemar à découvrir.
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