James Herbert - L'empire des rats


Fini les livres drôles ou même simplement plaisant. Et si on se faisait peur?...
Cinq bombes tombent sur Londres. La tension qui caractérisait les relations internationales a fini par se rompre. Ces cinq bombes sont envoyées par un ennemi inattendu, mais le résultat est le même. La capitale britannique et ses faubourgs sont totalement détruits. Les survivants oscillent entre la peur des retombés radioactives et la colère de s'être senti souillé dans leur liberté. Leur quotidien est parsemé de perte d'êtres chers, d'animaux enragés et de bandes rivales voulant leur voler le peu qu'ils ont. En plus de tout cela, il y a les rats. Ils ont envahi la surface.

L'intrigue de base est linéaire et peu originale. Une apocalypse nucléaire, et le quotidien des survivants. La force du roman se situe essentiellement au niveau du style de l'auteur. Dès les premières pages, il nous dresse le portrait de plusieurs personnages vivant leurs dernières heures. Très bien mené, le récit est très effrayant et angoissant. Nous suivons la tentative d'une poignée d'hommes et femmes de survire dans cette ville dévastée. Ils ont survécu aux bombes, mais ils ne sont pas sauvés pour autant. La vermine est présente.

Comprenant que la race humaine ne leur était plus supérieure, les rats sont partis à la conquête de la surface. Les scènes d'attaque ne doivent couvrir réellement que le tiers du roman. Pourtant, l'ensemble du récit empeste la vermine. On s'attend à les voir partout et à tout moment. Impressionnant.

Si vous aimez frissonnez, si vous aimez les personnages forts et attachants, ce roman est fait pour vous. Un conseil pour la lecture: glissez vous dans vos draps. Éteignez toutes les lumières, laissez seulement votre lampe de chevet. Et ouvrez le roman. Et commencez la lecture. A noter qu'il intègre une trilogie à la seconde place. Les deux autres sont Les rats et Le repaire des rats.



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