Maxime Williams - Le 5ème règne

Je vous parlais de ce roman lorsque j'ai chroniqué le premier tome d'Autremonde. Le premier roman publié par Maxime Chattam est une pépite dans le genre fantastique.
Un groupe d'adolescent aux prises d'une force surnaturelle. Leur combat symbolise leur entrée dans l'âge adulte. Leur innocence est leur force et leur arme la plus redoutable. Dans un petite bourgade de Nouvelle-Angleterre, cinq adolescents se trouvent confrontés à un ensemble de phénomènes dont la source semble être ce mystérieux livre qu'ils ont trouvé dans le grenier du grand-père de l'un d'eux, Sean. Les adultes ne voient et ne comprennent rien de ce que les enfants vivent. Toute leur réflexion est concentrée sur cet assassin qui tue les enfants d'une façon particulièrement horrible. Si seulement, ils savaient que tout est lié. Que la petite ville d'Edgecombe va changer de visage avec ces événements terribles.

Il n'est pas nécessaire que j'en dise plus sur l'intrigue. Le principal est là. Maxime Williams (Pseudonyme de Maxime Chattam! Vous l'aurez compris...) tente un saut dans un genre purement américain qui possède ses maîtres, dont Stephen King avec Ca ou The body. L'auteur le sait très bien, et joue avec. Il a grandi avec ces histoires et ses contes modernes qui ne sont qu'une version moderne des contes de fées datant de l'enfance de nos parents. Ce livre est plein de références à ses prédécesseurs. Mais il n'oublie pas pour autant de rester original et d'amener sa petite touche au genre.
Est-il exempt de tous défauts? Soyons honnêtes! Non. Certaines explications et solutions de problèmes sont un peu naïves. Mais le genre veut ça. Il arrive à nous faire sourire puis à nous faire peur en deux pages de temps. Un sacré challenge.
A noter que ce roman fantastique a reçu le Prix du Roman fantastique du festival de Gerardmer. Une première récompense pour un auteur qui en mérite d'autres. Il faut lire ce livre. Pour ceux que le genre rebute, essayez car le style de Chattam y est entier. Des paragraphes courts, des portraits réalistes... De plus, vous saurez pourquoi on construit les châteaux d'eau en hauteur...

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