La fin de toutes choses est écrite et inévitable.
En effet, les hommes comme le reste ont un début et une fin. Et ce en tant qu'individualité et en tant que groupe identifiable. Et oui, l'Humanité disparaîtra. Disparaîtra-t-elle par sa propre action ou par l'action de la Nature? Peut-être quelques fous feront apparaître les Anciens qui nous tueront les uns après les autres?
On ne sait pas. Nul ne le sait. Et c'est ce qu'il y a de plus effrayant, ou de plus attrayant. Au choix. Différentes possibilités peuvent être étudiées. Par exemple, il est probable que l'Homme détruise la planète à force de cultures intensives. La planète hurlera un bon coup et nous rayera de la surface. Alors, pour les survivants, il s'agira de trouver une planète de remplacement. Ferons-nous les même erreurs. Peut-être que l'Homme étendra son emprise à travers l'espace et deviendra un créateur, un semeur. Tout est possible, du plus merveilleux ou plus glauque.
Mais, tout a une Fin.
Même ce très bon recueil de nouvelles a une fin. Et pourtant, on en lirait encore beaucoup de telles pages. Lorsqu'elles sont écrites avec talent et discernement, il est toujours passionnant de lire des nouvelles aussi variées.
Les textes d'Anthony ont tous un point commun: il y est question de la chute de l'Humanité. Elle peut-être avérée, hypothétique ou hésitante. Mais vous pouvez être sûre qu'elle se ra effective. A partir de là, Anthony tisse une toile dans laquelle le lecteur se prend pour son plus grand plaisir. On y découvre les différentes influence de l'auteur qu'elles soient assumées ou plus dissimulées. Pêle-mêle on peut citer Kafka, Tolkien ou encore Moebius. Mais surtout nous avons le droit à un triptyque en plein milieu du recueil en hommage au maître Lovecraft.
Les éditions Voy'[El] nous livrent un super recueil de nouvelles où l'éventail de genre est large et le talent bien présent. Chose assez rare aujourd'hui en France quand on parle de nouvelles.
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