Le chat détective est en plein affaire. On l'a chargé de retrouver une star montante du jazz. Sébastian "Little Hand" Fletcher est un de ces génies de la musique qui attire autant le public que les emmerdes. Et le problème aujourd'hui est tout simple: personne ne sait ce qu'il est devenu ces derniers jours. John lui-même se demande ce qu'il fait là.
Il a eu vent de cette affaire par l'entremise de Weekly, son ami fouineur. Et, en amoureux du Jazz, il reconnaît le talent du disparu. Il est parti à sa recherche à la demande du directeur de la célèbre maison de disque. Agonisant, il traine dans les milieux vaudous et souhaite que ses artistes lui survivent. Seulement, son fils est persuadé que le vieux jette l'argent par la fenêtre. Il ignore seulement que son objectif est la survie de la lignée. Lignée menacée par un secret héréditaire.
Il est de retour! Enfin!!!!
Quand j'ai vu que le dernier tome des aventures de Blacksad était sorti, je me suis jeté dessus. Pour ceux qui sortent d'une hibernation médiatique et littéraire, Blacksad est la dernière sensation du petit monde de la bande-dessinée des dernières années. Petits chefs d'œuvre, les tomes amènent à chaque fois un éclairage sur des sujets qui touchent de près les USA dans leurs travers et leurs bon côtés.
Après le racisme, l'ère atomique et le maccarthysme, les auteurs nous plongent au sein de la Nouvelle Orléans et du jazz. A travers une histoire de disparition, nous suivons John Blacksad dans un dédale de révélations. Il croise à nouveau des êtres atypiques, et la détresse. Il plonge tête baissée dans cette nouvelle affaire sans se douter un instant que sa vision des choses va sûrement s'en trouver légèrement modifiée. De plus, les auteurs jouent avec la narration et le temps. En effet, l'action démarre in médias res, et court de part et d'autre de cet évènement. Du coup, on connaît l'avant et l'après sans que l'action soit ralentie une seule seconde. Et puis, le dessin sublime le texte. Chaque case est un tableau qui n'oublie l'idée de mouvement. Les images sont d'une beauté à couper le souffle mais n'immobilise pas le storytelling.
Alors, ne passez à côté de cette œuvre.
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