Carnages était à l'origine une nouvelle inédite de Maxime Chattam. Publiée par Pocket, elle était offerte pour l'achat de trois thrillers édités en poche par la même maison. Vous n'aviez alors que l'embarras du choix. Puis, récemment, ce même éditeur l'a publiée en la faisant payer 7.50€. Une honte de plus dans le système mercantile des maisons d'éditions qui se croient seules sur le marché. Et surtout, Autant j'aime le style de Maxime Chattam, autant cette novela ne vaut pas le prix quand on sait qu'on a quelque chose de plus fini au même prix. Revenons tout de même à ce court roman.
Un jeune homme investit son lycée et massacre tout le monde. Le carnage se reproduit dans un autre lycée. Des carnages en série ont lieu. Lamar Gallineo enquête sur les causes de ces massacres en série. Je ne peux pas aller plus loin dans l'intrigue vu que le texte ne fait que 91 pages. Je parle de texte. J'ai un peu de mal à utiliser le terme de 'nouvelle'.
Pourquoi? La raison en est toute simple. Ce récit est un court roman, certes très réussi, mais pas une nouvelle. En effet, une nouvelle n'est pas simplement un récit court. Ce n'est pas moi qui le dis) Il s'agit également d'un exercice de style qui demande d'être concis et incisif du début à la fin. Une nouvelle doit tenir en haleine le lecteur à chaque mot. Ici, nous sommes tenus en haleine. Le souci est ailleurs. La fin doit être également incisive et brutale. Le lecteur doit normalement refermer le livre sous le choc (en tout cas pour ce genre littéraire qu'est le polar) et se dire que tout a été dit. Là, nous refermons le livre et nous regrettons que certains passages n'ait pas plus précisé. Que certains personnages n'aient pas été plus détaillés ou mieux exploités. Un goût de pas assez nous reste dans le gosier. Je regrette ce final expliqué... comme dans un thriller
Ne vous méprenez pas. Ce récit est très bien écrit. Et je suis toujours autant amoureux du style Chattam. Les descriptions sont très réalistes et très imagées. De plus, l'actualité du sujet donne au récit une force particulière. Il est donc à lire. Au passage, allez vous balader sur le site de l'auteur et vous y trouverez des nouvelles très bien aussi (Notamment le messager)
Un jeune homme investit son lycée et massacre tout le monde. Le carnage se reproduit dans un autre lycée. Des carnages en série ont lieu. Lamar Gallineo enquête sur les causes de ces massacres en série. Je ne peux pas aller plus loin dans l'intrigue vu que le texte ne fait que 91 pages. Je parle de texte. J'ai un peu de mal à utiliser le terme de 'nouvelle'.
Pourquoi? La raison en est toute simple. Ce récit est un court roman, certes très réussi, mais pas une nouvelle. En effet, une nouvelle n'est pas simplement un récit court. Ce n'est pas moi qui le dis) Il s'agit également d'un exercice de style qui demande d'être concis et incisif du début à la fin. Une nouvelle doit tenir en haleine le lecteur à chaque mot. Ici, nous sommes tenus en haleine. Le souci est ailleurs. La fin doit être également incisive et brutale. Le lecteur doit normalement refermer le livre sous le choc (en tout cas pour ce genre littéraire qu'est le polar) et se dire que tout a été dit. Là, nous refermons le livre et nous regrettons que certains passages n'ait pas plus précisé. Que certains personnages n'aient pas été plus détaillés ou mieux exploités. Un goût de pas assez nous reste dans le gosier. Je regrette ce final expliqué... comme dans un thriller
Ne vous méprenez pas. Ce récit est très bien écrit. Et je suis toujours autant amoureux du style Chattam. Les descriptions sont très réalistes et très imagées. De plus, l'actualité du sujet donne au récit une force particulière. Il est donc à lire. Au passage, allez vous balader sur le site de l'auteur et vous y trouverez des nouvelles très bien aussi (Notamment le messager)
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