Lorsqu'on m'a offert ce livre, je me suis dit "Qu'est-ce que c'est que ce truc encore?" Puis, j'ai vu que c'était les éditions Le Passage (qui publie entre autres Franck Thilliez) et je sais qu'ils font parfois dans le non conventionnel. Mais qu'il s'agit en général d'une bonne surprise! Vu qu'il est peu épais (150 pages!) je pensais le finir rapidement. Première page: une petite vieille qui vit mal un deuil. J'ai du mal à accrocher. Mais j'ai persisté. Et je ne le regrette pas! Bienvenue chez les OVNIS Littéraires!
Alors l'histoire?
Pas simple à résumer en fait. Il est question en réalité du deuil de deux personnages différents mais complémentaires. Diego et Médor sont morts à quelques années d'intervalle. Et le temps de la narration se situe après le second décès. Diego est un jeune homme dont le seul problème par rapport à certains est d'être homosexuel et de bien le vivre. Médor est un chihuahua bleu.
Gertrude Boulanger, la protagoniste de la première partie du roman (à la 3ème personne), est une vieille femme veuve qui attache beaucoup d'importance à la différence! Ce qui est différent est gênant. C'est comme ça. Ce n'est pas naturel. Elle accepte toutefois de faire quelques tâches ménagères chez Diego bien qu'elle comprenne son homosexualité. Elle apprend à vivre avec eux, et avec le chien qu'elle choisit avec Diego. Elle en a la garde alternée avec le compagnon de ce dernier. Elle reporte l'affection qu'elle avait pour le maître sur le chien. Elle aime le chien d'une façon irrationnelle, et dérangeante. Elle devient à son tour différente.
Le compagnon de Diego vit très mal son décès. Il reporte lui aussi son affection sur le chihuahua (d'une façon moins expressive toutefois). Alors au décès de ce dernier, tout le chagrin apparaît. Il se détruit à petit feu, et veut renoncer à vivre. A se battre pour vivre.
Ce récit est un hymne à la différence et à l'acceptation de celle-ci. Pas de message moralisateur. Juste un avis et des portraits forts de personnages en marge et différents. Une véritable poésie se dégage des mots et de l'ensemble du texte. Une vulgarité et des propos crus maîtrisés. Ce qui fait qu'on ne tombe à aucun moment dans l'excès. Tout au contraire, on comprend les personnages et leur mal-être.
On s'attache à eux et aux disparus qui hantent tout le roman. Un véritable coup de force qui impressionne et force le respect.
Alors l'histoire?
Pas simple à résumer en fait. Il est question en réalité du deuil de deux personnages différents mais complémentaires. Diego et Médor sont morts à quelques années d'intervalle. Et le temps de la narration se situe après le second décès. Diego est un jeune homme dont le seul problème par rapport à certains est d'être homosexuel et de bien le vivre. Médor est un chihuahua bleu.
Gertrude Boulanger, la protagoniste de la première partie du roman (à la 3ème personne), est une vieille femme veuve qui attache beaucoup d'importance à la différence! Ce qui est différent est gênant. C'est comme ça. Ce n'est pas naturel. Elle accepte toutefois de faire quelques tâches ménagères chez Diego bien qu'elle comprenne son homosexualité. Elle apprend à vivre avec eux, et avec le chien qu'elle choisit avec Diego. Elle en a la garde alternée avec le compagnon de ce dernier. Elle reporte l'affection qu'elle avait pour le maître sur le chien. Elle aime le chien d'une façon irrationnelle, et dérangeante. Elle devient à son tour différente.
Le compagnon de Diego vit très mal son décès. Il reporte lui aussi son affection sur le chihuahua (d'une façon moins expressive toutefois). Alors au décès de ce dernier, tout le chagrin apparaît. Il se détruit à petit feu, et veut renoncer à vivre. A se battre pour vivre.
Ce récit est un hymne à la différence et à l'acceptation de celle-ci. Pas de message moralisateur. Juste un avis et des portraits forts de personnages en marge et différents. Une véritable poésie se dégage des mots et de l'ensemble du texte. Une vulgarité et des propos crus maîtrisés. Ce qui fait qu'on ne tombe à aucun moment dans l'excès. Tout au contraire, on comprend les personnages et leur mal-être.
On s'attache à eux et aux disparus qui hantent tout le roman. Un véritable coup de force qui impressionne et force le respect.
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