Une artiste américaine se retrouve dehors. Problème de loyers, de vie et de carrière. Elle est artiste peintre et ça ne décolle pas. Et une petite dame inoffensive lui propose une chambre avec une consigne simple, il est interdit de franchir la porte qui mène dans la pièce à côté. Autrefois, il y avait une seule pièce mais une cloison a été posée, et la seconde chambre est interdite depuis lors. Nul ne sait pourquoi. Enfin c'est ce qui est dit...
Un jeune homme est dans la bibliothèque de son village. Il est en train d'étudier un ouvrage de sinistre réputation. Plongé dans sa lecture, il ne remarque que tard cet homme qui ressemble étrangement trait pour trait au héros de ce même livre. On dit que le mage errant Cagliostro est lié à ce livre. Mais de quelle façon? Notre jeune lecteur va le savoir de la manière la plus simple qu'il soit. En prenant la place de Cagliostro dans le roman. Mais rien n'est jamais si simple.
Troisième histoire. Troisième épisode. Dans un village au sein de la campagne italienne, il y a une série de menus larcins. De simples vols de choses de tous les jours sans intérêt. Un jeune journaliste est intéressé par cette affaire. Mais, premier problème: son scooter tombe en panne sous un orage antédiluvien. Et ce n'est que le début d'une série d'événements l'amenant à des rencontres étranges, voire fantomatique. Parce qu'un village ne se meurt jamais vraiment. Les âmes survivent toujours quelque part...
Après les romans inédits, Rivière Blanche revient à la réédition des classiques français de la littérature fantastique. La pioche est très bonne une fois de plus. Je suis beaucoup trop jeune pour connaître ces romans, ils datent des années 50. Et j'en viens à regretter ce fait. Aujourd'hui, il n'est plus possible de tomber sur un éditeur de grande envergure qui publie des romans courts et régulier de la façon de Fleuve Noir. Il faut toujours que tout prenne une taille immense tant au niveau de la promo que de l'importance qu'on est censé donner à l'œuvre. Tout doit être un chef d'œuvre.
Là, nous avons de très bons romans qui ne se prennent pas la tête. Une seule chose compte, le talent de l'auteur. Et Kurt Steiner en a revendre. Il a des idées et le talent pour les mettre en mots. Beaucoup d'auteurs se réclament de cette période, alors je leur dirai d'appliquer ses méthodes à leurs ouvrages. Voyez simple et direct. Parfois ça suffit amplement.
Et vous, est-ce que vous allez enfin vous tourner vers la Rivière Blanche?...
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