La Yougoslavie s'éteint dans le sang et les ruines. Parmi ses villes, une souffre peut être plus que d'autres: Sarajevo. Une odeur de mort y flotte en permanence. A l'intérieur même de ce charnier citadin, des snipers des deux camps rendent la vie encore un peu plus impossible. Ils tirent les passant comme des lapins. Bienvenue à Sniper Alley: la rue vicieuse sans vie. Parmi les cibles mouvantes, il se trouve Sébastien Meyer, journaliste photo. Il était jeune et talentueux. Il est sans emploi et sa vie est devenue survie depuis que de cible il est devenue victime. Il a perdu son œil directeur.
Tout aurait pu s'arrêter là. Mais non. Le destin parfois s'acharne et parfois vous tend la main. Il vient à Seb sous la forme d'un confrère qui lui rend son sac photo. Et une pellicule qui lui réserve des surprises quant à son accident à Sniper Alley...
Patrick Bard est un auteur de talent. Et je pourrais moi aussi m'arrêter là. Avec ce livre, il nous prouve qu'il est capable d"'allier et maîtriser les trois éléments qui font une œuvre complète: une intrigue, des personnages et un décor. Pour l'intrigue, l'auteur a gardé son habitude de mélanger nos repères tant temporels que spatiaux. Par conséquent, on veut en savoir plus. On veut comprendre comment les événements (qui se déroule sous notre nez) ont été influencés par ceux de 97 (qui se déroule aussi sous notre nez) Bluffant!...
Pour les personnages, ils sont multiples et à aucun moment stéréotypés. Et pourtant, entre le photographe désespéré et le beur de cité, les pièges étaient nombreux. Il les évite, ou tombe dedans consciemment pour mieux rebondir. Enfin les décors. Le point fort de P. Bard. Il est photographe et a donc l'œil. Et il les retranscrit de manière très agréable et pas du tout barbant. Mais il a un message à faire passer. Pas un message utopiste mais un message de constatation. Par conséquent, chez lui, les décors sont à peu de choses près des personnages à part entière. Ils nous en racontent pratiquement autant que l'histoire elle-même.
Vous aurez donc compris que je vous conseille fortement ce roman. Pour l'histoire, pour l'auteur. Pour le bonheur de le lire tout simplement.
Tout aurait pu s'arrêter là. Mais non. Le destin parfois s'acharne et parfois vous tend la main. Il vient à Seb sous la forme d'un confrère qui lui rend son sac photo. Et une pellicule qui lui réserve des surprises quant à son accident à Sniper Alley...
Patrick Bard est un auteur de talent. Et je pourrais moi aussi m'arrêter là. Avec ce livre, il nous prouve qu'il est capable d"'allier et maîtriser les trois éléments qui font une œuvre complète: une intrigue, des personnages et un décor. Pour l'intrigue, l'auteur a gardé son habitude de mélanger nos repères tant temporels que spatiaux. Par conséquent, on veut en savoir plus. On veut comprendre comment les événements (qui se déroule sous notre nez) ont été influencés par ceux de 97 (qui se déroule aussi sous notre nez) Bluffant!...
Pour les personnages, ils sont multiples et à aucun moment stéréotypés. Et pourtant, entre le photographe désespéré et le beur de cité, les pièges étaient nombreux. Il les évite, ou tombe dedans consciemment pour mieux rebondir. Enfin les décors. Le point fort de P. Bard. Il est photographe et a donc l'œil. Et il les retranscrit de manière très agréable et pas du tout barbant. Mais il a un message à faire passer. Pas un message utopiste mais un message de constatation. Par conséquent, chez lui, les décors sont à peu de choses près des personnages à part entière. Ils nous en racontent pratiquement autant que l'histoire elle-même.
Vous aurez donc compris que je vous conseille fortement ce roman. Pour l'histoire, pour l'auteur. Pour le bonheur de le lire tout simplement.
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