De l'amour à la haine, il n'y a qu'un pas. Mais la réflexion est beaucoup plus difficile dans l'autre sens.
Luc s'en rend compte très vite. Je ne vais pas revenir sur l'intrigue, mon collègue au dessus l'a très bien fait. Sachez une seule chose: Olivier Descosse écrit ici l'un des premiers thrillers judiciaire. Du moins dans la première partie. Etant avocat de formation, et pratiquant toujours dans le milieu de la propriété industrielle et artistique, il se fait plaisir en intégrant dans ses romans le monde juridique. Il sait de quoi il parle et quel terme utilisé précisément. Et là le bat blesse un tout petit peu. Les juristes de formation vont très vite comprendre tous les tenants et aboutissants de quelques détails (comme le mécanisme du mandat...) qui rendent l'histoire on ne peut plus crédible. Pour ceux qui ont plus de mal, ils seront peut être un brin dérouté par la complexité de certaines situations. Mais ce ne sera pas une difficulté pour comprendre l'histoire. Vous vous laisserez très vite emporter par ce malstrom qui enchaîne les quiproquos et les retournements de situation
Après la trilogie Cabrera je me demandais comment allait s'en sortir Olivier Descosse. Il voulait changer de registre et quitter la police. Il désirait véritablement changer de personnages. L'ordre noir est cinquième roman, et quatrième thriller, alors on peut comprendre aisément qu'il ait eu envie d'écrire autre chose. Et il a réussi son pari quant au personne. Luc et Paul n'ont rien de commun: ils sont aussi différents que le soleil et la lune. L'un, Paul, fait partie de cette masse populaire qui vit paisiblement (enfin, autant qu'il le peut...) tandis que l'autre, Luc, appartient à cette classe sociale élevée à qui rien ne manque. Et dont la lignée suit le même chemin inlassablement. Ils sont aussi différents que creusées émotionnellement. Ils ont une véritable épaisseur. Et celle de Luc prend forme tout au long du roman. En effet, nous avons à affaire à un roman d'initiation. Il lutte contre lui-même en étant persuadé qu'il lutte contre son père. Et ce combat est magistralement instrumentalisé par l'auteur.
Un petit bémol à toute cette avalanche de qualité: la forme du roman. Vous avez aimé la trilogie, vous aimerez celui-là. Vous n'avez pas aimé la trilogie, je ne suis pas sûr que celui-ci vous passionnera. Pourquoi?... Parce que vous avez à faire à un road book à la même façon que les précédents. On passe d'un décor à un autre, d'un univers à un autre très rapidement. Peut être parfois trop rapidement. Luc passe d'avion à avion. Et je dois avouer que ça me dérangeait un peu de temps en temps. Mais une fois passé ce fait, vous passez un très bon moment avec cette lecture.
Luc s'en rend compte très vite. Je ne vais pas revenir sur l'intrigue, mon collègue au dessus l'a très bien fait. Sachez une seule chose: Olivier Descosse écrit ici l'un des premiers thrillers judiciaire. Du moins dans la première partie. Etant avocat de formation, et pratiquant toujours dans le milieu de la propriété industrielle et artistique, il se fait plaisir en intégrant dans ses romans le monde juridique. Il sait de quoi il parle et quel terme utilisé précisément. Et là le bat blesse un tout petit peu. Les juristes de formation vont très vite comprendre tous les tenants et aboutissants de quelques détails (comme le mécanisme du mandat...) qui rendent l'histoire on ne peut plus crédible. Pour ceux qui ont plus de mal, ils seront peut être un brin dérouté par la complexité de certaines situations. Mais ce ne sera pas une difficulté pour comprendre l'histoire. Vous vous laisserez très vite emporter par ce malstrom qui enchaîne les quiproquos et les retournements de situation
Après la trilogie Cabrera je me demandais comment allait s'en sortir Olivier Descosse. Il voulait changer de registre et quitter la police. Il désirait véritablement changer de personnages. L'ordre noir est cinquième roman, et quatrième thriller, alors on peut comprendre aisément qu'il ait eu envie d'écrire autre chose. Et il a réussi son pari quant au personne. Luc et Paul n'ont rien de commun: ils sont aussi différents que le soleil et la lune. L'un, Paul, fait partie de cette masse populaire qui vit paisiblement (enfin, autant qu'il le peut...) tandis que l'autre, Luc, appartient à cette classe sociale élevée à qui rien ne manque. Et dont la lignée suit le même chemin inlassablement. Ils sont aussi différents que creusées émotionnellement. Ils ont une véritable épaisseur. Et celle de Luc prend forme tout au long du roman. En effet, nous avons à affaire à un roman d'initiation. Il lutte contre lui-même en étant persuadé qu'il lutte contre son père. Et ce combat est magistralement instrumentalisé par l'auteur.
Un petit bémol à toute cette avalanche de qualité: la forme du roman. Vous avez aimé la trilogie, vous aimerez celui-là. Vous n'avez pas aimé la trilogie, je ne suis pas sûr que celui-ci vous passionnera. Pourquoi?... Parce que vous avez à faire à un road book à la même façon que les précédents. On passe d'un décor à un autre, d'un univers à un autre très rapidement. Peut être parfois trop rapidement. Luc passe d'avion à avion. Et je dois avouer que ça me dérangeait un peu de temps en temps. Mais une fois passé ce fait, vous passez un très bon moment avec cette lecture.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire