Palestine. Terre de feux et de combats. Terre de haine politique qui s'est transformée en haine confessionnelle. Les musulmans et les juifs se font la guerre pour un bout de terre, et les chrétiens font partie des victimes. La tension règne et les accidents éclatent en touchant des innocents. Ce sont des dommages collatéraux. Un pas de travers et l'aura de la Guerre vous éclabousse, votre vie ne tient à rien.
George s'en est rendu compte. Il a voulu faire respecter sa propriété privée, et il se retrouve avec une condamnation à mort pour "collaboration avec l'occupant". Un héros de la résistance palestinienne a été tué par les soldats israéliens et George est celui qui a indiqué l'homme à abattre. Un collaborateur, en temps de guerre, n'a pas une peau bien chère. Et George est en train de s'en rendre compte. Omar Youssef, son ancien professeur aussi.
Il est musulman et prône le respect et la tolérance. Lui aussi a de la colère et de la rancœur contre l'état israélien mais il considère que la violence n'est pas la solution. Il est persuadé de l'innocence de son ancien élève. Alors il mène l'enquête, contre l'avis de tous. Le monde des martyrs n'est pas un monde enchanteur.
J'ai commencé ce roman avec envie. Le cadre original attisait mon esprit avec plein d'image de conflit. J'imaginais la grande histoire rencontrant la petite. Et je n'ai pas été déçu. Bon! J'admets qu'il y a des passages un peu longuets. Surtout les réflexion d'Omar Youssef qui nous transportent souvent en dehors de l'enquête, et pas forcément pour notre plus grand bonheur. Mais, le plaisir de la lecture, et tout ce que l'on y apprend efface ces passages sans peine.
On suit l'enquête d'Omar à travers Bethléem qui est le royaume des groupes terroristes. Certains sont d'authentiques combattants de la Liberté tandis que d'autres en profitent pour installer un régime de terreur à leur propre profit. Et là, il y avait un piège pour Matt Rees: stigmatiser les camps. Et là, il évite l'écueil du manichéisme. Il y a des bons et des méchants des deux côtés. Les Israéliens ne sont pas forcément les grands méchants loups et les Palestiniens les pauvres victimes. Et inversement. Pas de parti pris, juste une découverte avec un polar comme on les aime.
Je lirai le second tome à l'occasion par curiosité. Mais j'ai peur qu'en faire un personnage récurrent affaiblisse un peu le concept. Mais il ne faut pas juger avant d'avoir lu, et il ne faut pas que je laisse mon aversion pour les personnages récurrents me guider. Donc je lirai le prochain tome, et je vous en parlerai à ce moment-là.
George s'en est rendu compte. Il a voulu faire respecter sa propriété privée, et il se retrouve avec une condamnation à mort pour "collaboration avec l'occupant". Un héros de la résistance palestinienne a été tué par les soldats israéliens et George est celui qui a indiqué l'homme à abattre. Un collaborateur, en temps de guerre, n'a pas une peau bien chère. Et George est en train de s'en rendre compte. Omar Youssef, son ancien professeur aussi.
Il est musulman et prône le respect et la tolérance. Lui aussi a de la colère et de la rancœur contre l'état israélien mais il considère que la violence n'est pas la solution. Il est persuadé de l'innocence de son ancien élève. Alors il mène l'enquête, contre l'avis de tous. Le monde des martyrs n'est pas un monde enchanteur.
J'ai commencé ce roman avec envie. Le cadre original attisait mon esprit avec plein d'image de conflit. J'imaginais la grande histoire rencontrant la petite. Et je n'ai pas été déçu. Bon! J'admets qu'il y a des passages un peu longuets. Surtout les réflexion d'Omar Youssef qui nous transportent souvent en dehors de l'enquête, et pas forcément pour notre plus grand bonheur. Mais, le plaisir de la lecture, et tout ce que l'on y apprend efface ces passages sans peine.
On suit l'enquête d'Omar à travers Bethléem qui est le royaume des groupes terroristes. Certains sont d'authentiques combattants de la Liberté tandis que d'autres en profitent pour installer un régime de terreur à leur propre profit. Et là, il y avait un piège pour Matt Rees: stigmatiser les camps. Et là, il évite l'écueil du manichéisme. Il y a des bons et des méchants des deux côtés. Les Israéliens ne sont pas forcément les grands méchants loups et les Palestiniens les pauvres victimes. Et inversement. Pas de parti pris, juste une découverte avec un polar comme on les aime.
Je lirai le second tome à l'occasion par curiosité. Mais j'ai peur qu'en faire un personnage récurrent affaiblisse un peu le concept. Mais il ne faut pas juger avant d'avoir lu, et il ne faut pas que je laisse mon aversion pour les personnages récurrents me guider. Donc je lirai le prochain tome, et je vous en parlerai à ce moment-là.
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