Le film réalisé World War Z par Marc Forster (Quantum of solace, Neverland...) se précise. Une date de sortie est même prévue pour le 02 janvier 2013. Du coup, j'ai voulu vous parler des deux romans à la base de ce long-métrage. A leur lecture, ils ont été un vrai moment de plaisir.
Un virus a fait son apparition dans une contrée chinoise. Un virus d’un nouveau genre qui propose le pourrissement des tissus. Le résultat est la marche au pas de la mort. Le souci avec ce genre d’adversaire, c’est que la fin ne fait pas peur aux zombis. Et, on ne peut pas les tuer. Donc tout ce qui est guerre psychologique est à laisser de côté. Comment vaincre l’invincible? Comment éviter que la terre devienne une colonie de la faucheuse?
Connaissant le talent et l’humour de Mel Brooks, je m’attendais à un roman drôle et plein de dérision. Loin s’en faut. Qu’elle ne fût pas ma surprise quand j’ai commencé ce livre. Pas d’humour, mais du sérieux et du pragmatisme. En réalité, ce roman est le rapport fourni par l’administrateur de l’ONU après le conflit sus cité. Ce fonctionnaire a rencontré plusieurs acteurs de la guerre : des héros ou des victimes ; des personnes qui en sortent grandies tandis que d’autres en ont perdues la raison.
L’invasion est allée plus vite que l’imagination ne permettait de l’anticiper. L’armée traditionnelle est dépassée et agrandie l’armée des zombies en les attaquants comme a l’accoutumé. Un sud africain, Redecker, a alors un plan qui pourrait sauver l’humanité. Il horripile certains, et d’autres le louent. Mais tous appliquent son plan d’une façon ou d’une autre.
Une claque! Je me suis pris une vraie claque avec ce livre ! Le choix de la narration à travers différentes entrevues pourrait effrayer par le risque d’une lecture décousue. Hé ben non ! Cet artifice crée une connivence et une intimité que le lecteur partage avec les différents protagonistes. De plus, il permet de créer une intrigue sur deux plans : la grande Histoire, et des anecdotes qui ravivent à chaque instant l’intérêt du lecteur. La crise est internationale donc le cheminement de l’histoire l’est aussi. La défaite puis le retournement de situation est racontée à plusieurs voix et par rapport à plusieurs lieux. Et malgré cette diversité de point de vue, une unité se crée. Je ne peux que saluer cet ouvrage. Il est dense, et serait par exemple une très bonne bible pour une série télévisée.
N’hésitez pas une seconde et dévorez tout cru ce roman. Vous ne le regretterez pas. Un très gros coup de cœur.
Et si vous avez aimé World War Z, vous avez compris que les morts-vivants ne sont peut-être pas si chimériques que cela. Du coup, il est temps de vous renseigner sur cet ennemi. Où est-il? D’où vient-il? Comment s’en débarrasser ?
L’invasion est allée plus vite que l’imagination ne permettait de l’anticiper. L’armée traditionnelle est dépassée et agrandie l’armée des zombies en les attaquants comme a l’accoutumé. Un sud africain, Redecker, a alors un plan qui pourrait sauver l’humanité. Il horripile certains, et d’autres le louent. Mais tous appliquent son plan d’une façon ou d’une autre.
Une claque! Je me suis pris une vraie claque avec ce livre ! Le choix de la narration à travers différentes entrevues pourrait effrayer par le risque d’une lecture décousue. Hé ben non ! Cet artifice crée une connivence et une intimité que le lecteur partage avec les différents protagonistes. De plus, il permet de créer une intrigue sur deux plans : la grande Histoire, et des anecdotes qui ravivent à chaque instant l’intérêt du lecteur. La crise est internationale donc le cheminement de l’histoire l’est aussi. La défaite puis le retournement de situation est racontée à plusieurs voix et par rapport à plusieurs lieux. Et malgré cette diversité de point de vue, une unité se crée. Je ne peux que saluer cet ouvrage. Il est dense, et serait par exemple une très bonne bible pour une série télévisée.
N’hésitez pas une seconde et dévorez tout cru ce roman. Vous ne le regretterez pas. Un très gros coup de cœur.
Et si vous avez aimé World War Z, vous avez compris que les morts-vivants ne sont peut-être pas si chimériques que cela. Du coup, il est temps de vous renseigner sur cet ennemi. Où est-il? D’où vient-il? Comment s’en débarrasser ?
Protégez-vous et assurez vos arrières. Et rien de mieux pour cela que Guide de survie en territoire zombie. «Tout tout tout! Vous saurez tout sur le … zombie » Leur première apparition, leurs points forts et faibles vous seront révélés en détails. Mais aussi, vous saurez quelles armes choisir et lesquelles éviter. Plus rien n’aura de secret sur a procédure à suivre pour sécuriser votre périmètre. Et j’en passe et des meilleures. Vous l’avez compris, cet ouvrage de Max Brooks est une encyclopédie du Mort-Vivant. Tout y est expliqué et illustré. Ce livre regorge de détails et d’anecdotes et de cours de survie. C’est à s demander s’il a vraiment inventé tout cela…
De plus, de façon à créer un tout, Max Brooks fait part de ce livre dans World War Z. Et effectivement, ces deux ouvrages créent un ensemble cohérent alors qu’ils n’ont pas été écrits dans ce sens. Enfin à ce que j’en sais. Toutefois, ce livre n’est pas un roman que vous allez lire forcément au fil de l’eau. Ce que je vous conseille, c’est d’en lire des chapitres de temps en temps. Ils sont classés par type de renseignements donc vous vous y retrouverez sans mal. Et de cette façon, la lecture sera agréable et beaucoup plus intéressante. Dans le cas contraire, vous souffrirez peut être un peu d’une certaine longueur. Après tout, il s’agit d’une petite encyclopédie. Personnellement, je l’ai reposé pour le reprendre plus tard, et mon plaisir à la lecture était intact. Même renforcée.
Avec ces deux romans, j’ai découvert Max Brooks : un auteur qui a une imagination débordante et un talent indéniable pour l’écriture. Malgré le thème commun, le style de ces ouvrages est totalement différent l’un de l’autre. Chacun éclaire une facette de l’auteur. Deux variations sur un même thème.
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