Ian Fleming - Goldfinger

Je pense que vous connaissez tous James Bond, au mois de nom, non?...
Aaaahhhh... Je suis rassuré! Et bien évidemment, vous savez qu'Ian Flemming a tout inventé de son personnage en quatorze romans. Goldfinger est le septième volume des aventures de notre espion préféré. Oubliez un peu les films et concentrez vous sur ce qui suit!

James Bond est à l'aéroport et se remet de sa dernière mission. Il a du user de son permis de tuer. Et c'est jamais un plaisir. Même s'il sait que c'était lui ou son assaillant, c'est difficile à avaler. Un homme, un trafiquant de drogue soit, est mort. Alors quand une vieille connaissance l'invite à manger. Il accepte, même si rien n'est gratuit. Il le devine aisément. En effet, son hôte en profite pour lui demander un service. Il le sait bien malin alors est-ce qu'il pourrait observer un de ses adversaires au carte. Il est persuadé qu'il perd mais il n'arrive pas à comprendre comment. C'est tout de même de sacré somme en jeu. Perdre? oui pourquoi pas? Perdre en trichant? Ah ça non!!!! C'est la première rencontre entre Aulric Goldfinger et James Bond

Et ça tombe bien. Il reçoit la mission de sa hiérarchie d'enquêter sur ce riche industriel d'origine allemande. Homme le plus riche en or du Royaume-Uni, il est suspecté de s'adonner au trafique d'or pour le compte du SMERSH, service de contre-espionnage de l'URSS. La partie est lancée entre les deux hommes. Bond va trouver un adversaire à sa mesure. Et cette mission ne va pas être simple pour 007.

On a tous en tête la chanson du générique du film de 1964, et cette image d'une femme peinte en or. Et morte par suffocation vu que les pores de la peau sont obstrués par la peinture. Hé bien, gardez cette image parce qu'elle colle pas mal au roman. En effet, le film est assez fidèle au roman. Même le personnage de Bond séducteur et aventurier existe déjà dans le roman. Il y a juste cette épaisseur dont je parlais tout à l'heure. On a jamais vu au cinéma un Bond dans le remord et la réflexion sur sa mission d'espion. Ce roman commence directe avec une introspection qui donne une épaisseur insoupçonnée au personnage. 
La construction du roman suit une citation d'Aulric Goldfinger. Il est découpé en trois parties, qui suivent les trois rencontres de Bond et Goldfinger. Et donc comme le dit ce dernier:
Monsieur Bond, les gens de Chicago ont un proverbe qui dit ceci : la première rencontre est un concours de circonstances, la deuxième une coïncidence, la troisième une déclaration de guerre.
Et nous, lecteurs, nous assistons avec ravissement à ces trois rencontres. Ian Fleming est un formidable page-turner. On ne fait que ça, tourner les pages. Dès qu'un chapitre est fini, on veut enchaîner avec le suivant. J'ai commencé ce roman par hasard en fouillant dans les romans de mon père encore présents chez ma grand-mère. Et j'ai pris mon pied! Et ce, à tel point que j'envisage de m'acheter l'intégrale des quatorze romans James Bond. 

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