Philippe Ward - La fontaine de Jouvence


La Jamaïque est le pays de la culture Reggae et de Bob Marley. Je vais m'arrêter là au niveau des stéréotypes et des idées reçues. La Jamaïque c'est aussi le terrain de terrains vierges et vide de toute présence hostile des hommes. Parmi cette jungle, il y a aussi des phénomènes étranges.
Et il suffit d'un tremblement de terre pour déterrer des secrets qui devraient rester enfouis sous terre à jamais. Des secrets qui rendent les hommes envieux et surtout avides! C'est vrai! Qui n'a jamais rêvé par exemple de découvrir et boire la fontaine de jouvence?
Gilles de Grandin, archéologue de son état, saisit par conséquent parfaitement l'ampleur des événements lorsqu'un tremblement de terre fait apparaître des statues monumentales inconnues jusqu'alors. En spécialiste de la cité perdue d'Atlantide, il sait très bien que ces constructions sont peut-être des ruines de la cité légendaire. Il saute dans l'avion, et dans les ennuis. Et ce jusqu'au coup. Il va croiser des descendants d'Atlantide (ou en tout cas des personnes se présentant comme telle), des nazis et la source de ces ennuis: la fontaine de Jouvence. Pas sûr qu'il aurait bien dû se lever ce jour-là. Parfois le destin joue à rien...

Ce roman, fruit de l'imagination de Philippe Ward, est le fruit d'un pasionné pour les romans d'aventures et des films d'actions. A ce travail d'amoureux de littérature de genre, il y a un talent qui rend le tout intéressant et agréable. Loin du roman fourre-tout auquel on pourrait penser, il s'agit ici d'un concentré d'adrénaline pure. Pas le temps de respirer et de réfléchir, on s'en prend plein la tête. Attention, cartésiens s'abstenir!!!
Vous aimez Indiana Jones et vous aimeriez un peu plus de fantasie et de foli encore? Lisez la Fontaine de Jouvence. Vous avez les décors somptueux et variés d'un james Bond, et ce je ne sais quoi qui rend Tintin et le vol 714 pour Sidney différent des autres albums. Ce roman fait à peine 150 pages. Et cette longueur suffit sinon, je me serais asphyxié: Bah oui! à force de ne pas respirer aussi!... C'est de la faute à Philippe Ward aussi. Quelle idée aussi d'écrire un roman aussi speed!

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