Un peu d'humour avec cette rentrée qui arrive, ça fait toujours du bien non?
Avant les vacances, je vous avais parlé de Confession d'une accro du shopping de Sophie Kinsella. Vous vous rappelez? Bah, j'ai enchaîné avec le second tome. Mon épouse les ayant tous, c'est plus simple c'est vrai.
Donc, on retrouve notre pauvre addict après ses mésaventures financières. Elle est à flot, elle a un travail comme chroniqueuse à la télévision et son couple avec Luke vogue sur les mers calmes du bonheur. Que demander de plus? Chasser ses vieux démons peut-être?... En effet, elle continue à beaucoup dépenser. Plus que son budget, et ses revenus. Mais son banquier est compréhensif, et il sait qu'il y a une rentrée d'argent conséquente tous les mois. Alors bon...
Seulement voilà! Tout change ma petite dame. Sinon, ce n'est pas drôle. Figurez-vous que le banquier part à la retraite, et le nouveau est beaucoup moins coulant. Mais rien ne presse parce qu'elle part à Manhattan avec Luke, et des opportunités s'ouvrent à elle là-bas, à la télévision américaine. Tout sera vite réglée. L'éternelle optimiste est de retour.
Mais Le shopping est encore plus vicieux là-bas. Entre les ventes privées, les soldes et autres journées exceptionnelles d'achat à tarif réduit ou presque, notre amie Becky se retrouve dépassée. Quand, en plus, elle se retrouve au centre d'un complot pour ternir sa réputation et celle de Luke, plus rien ne va. En effet, qui voudrait écouter les conseils financiers d'une panier percé? Et qui voudrait faire confiance à un homme dont la femme est une dépensière incontrôlable? Tout s'écroule... Et il paraît difficile de reconstruire sur de telles bases...
On prend les mêmes et on recommence.
Enfin, pas tout à fait. La relation entre Luke et Becky a évolué. Par conséquent le personnage de ce dernier s'en retrouve épaissi et il fait partie intégrante de l'intrigue. Et de l'humour. Il y a un tel décalage entre ces deux personnages qu'on se demande comment ils font pour rester ensemble. L'humour tient de là pour partie. Luke n'étant pas au courant des tracas de sa femme, plusieurs scènes sont écrites en sous-entendus et autres quiproquos. Le lecteur sourit devant la naïveté du pauvre hère.
Mais Sophie Kinsella n'hésite pas non plus à pousser son personnage fétiche dans ses retranchements. Elle va très loin. Imaginez la scène: Becky dit à Luke qu'elle va au musée. Au lieu de cela, elle va seulement à la boutique du musée pour pouvoir continuer son shopping. Et ce sans qu'elle s'en rende compte elle-même. Lorsque tout lui tombe sur le nez, elle se demande tout à fait honnêtement ce qu'il s'est passé.
Donc on rigole. Et on se détend. Et c'est tout ce qu'on demande à ce livre. Rien d'autre. Les pages se tournent d'elles-mêmes et on ne réfléchit pas. Et je peux vous dire que c'est agréable de se laisser porter comme ça.
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