"Bonjour, je me nomme Dahlgren Wallace. Je suis guide de pêche dans le Montana. Ma profession consiste tout simplement à apprendre à des hommes riches et puissants à pêcher à la mouche et à les mener dans des coins faits pour. Et j'ai la chance d'exercer dans un cadre d'Eden pour pêcheur: une rivière sauvage en plein Montana, ouest du continent américain, sur une propriété privée. celle de mon patron Fred Lather, un millionnaire qui a fait fortune dans le divertissement. Je me plains pas, je travaille et gagne ma vie en faisant ce que j'aime. Y a plus malheureux!...
Je n'ai pas toujours été pêcheur hein? J'ai servi mon pays également en Irak dans la reconnaissance. Avec mon unité, on allait au devant des troupes pour quadriller le terrain. Quand je suis rentré au pays, je ne pouvais plus jouer au football à cause de mon accident. On m'a parlé de ce job, il m'a plu et j'ai commencé doucement. Puis Fred Lather m'a appelé lorsqu'il a acheté le plus grand ranch de l'Etat. J'ai sauté sur l'occasion. et je ne m'en suis pas plains jusqu'à ce jour où mon client, un invité de Fred, est mort pendant que l'on était ensemble.
Je suis un coupable tout désigné. Quoique entre les néo-nazis de bas étages, les écolos terroristes et légèrement nazillon eux aussi quand ils s'y mettent, et les voisins de Fred qui arrivent pas à avaler qu'un étranger ait acheté autant de terres, la liste des suspects cessent pas de s'allonger. Et voilà que le FBI me fait comprendre que ce serait pas mal que je me serve de mes relations de bon voisinage avec tout ces hurluberlus pour piger ce qu'il s'est passé. Je suis même pas sûr que ça ait un rapport avec les bisons de Fred qui se font empoisonner. La coïncidence serait grosse, mais il faut être prêt à tout..."
Dahlgren est le héros de ce roman où la pêche à la mouche est à la fête.
Pourtant, si vous n'êtes pas passionné ou intéressé par ce sport, restez ici tout de même. Moi non plus, la pêche n'est pas ma passion, mais ce roman m'a enthousiasmé à sa lecture. Vous assistez à un défilé de paysages extraordinaires comme les Etats-Unis peuvent nous en offrir. Des rivières sauvages et de grandes plaines sont le décor de ce polar où les personnages sont rois. Je vous assure que l'on croise de sacrés originaux dans ces parages
Le personnage principal, notre ami Dahlgren, nous narre cette histoire avec mordant et intérêt. Le pauvre est le centre de toutes les attentions, et pas les plus douces. Suite à ce décès, les vautours qui veulent ce terrain si convoité se réclament la paternité du meurtre. Il s'en suit une galerie de portraits truculents où les traits ne sont pas forcés. Juste ce qu'il faut. Au résultat, on rigole, voire on sourit. Tout en cherchant à démêler le faux du vrai dans cette histoire.
Un jeu de pistes où on plaint le héros, mais on est content qu'ils vivent ces désagréments. Parce qu'à l'inverse, nous n'aurions pas pu lire ce très bon roman! J'ai passé un super moment avec ce polar. Vous vous laisserez porter pour votre plus grand plaisir. C'est un polar d'ambiance où les personnages nous chantent une partition plaisante.
Sous peu, je vous offre la chronique de Goldfinger d'Ian Fleming. Et celle de la dernière sensation française en matière de thriller, Les larmes d'Aral de Jérôme Delafosse. Du lourd donc...
1 commentaire:
Une fois encore, un roman qui plus est un polar, c’est comme une recette de cuisine, il ne suffit pas d’y mettre tous les ingrédients pour que ce soit réussi. Le roman n’est pas franchement mauvais, il se lit agréablement mais pour un polar il ne casse pas trois pattes à un canard. La rivière sans retour ?
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