Michael Moorcock & Fabrice Colin - Elric, les buveurs d'âmes


Voici les nouvelles aventures d'Elric. Je sais... Je sais... Je sors un peu du fantastique pur et dur et tombe dans la fantasy. Mais, après tout, le fantastique et la fantasy sont les deux faces d'une même pièces. En général, les thèmes sont très proches mais le contexte différents. Donc..
Je pense que vous connaissez Elric de nom. Il est un des piliers de la fantasy, de l'heroïc-fantasy pour être plus précis. Et ce au même titre que Conan par exemple. Vous situez le style? Parfait. Pour faire court, Elric de Melniboné est un albinos à la santé défaillante, ce qui l'oblige à consommer de nombreux remèdes. Il doit son salut son épée Stormbringer, épée qui, en buvant les âmes de ses adversaires, est capable de lui redonner de la vigueur. Et à cause de cette lame maudite, il a causé la destruction de sa nation dont il était empereur. Depuis il erre afin de trouver un remède autre que Strombringer.
Le décor étant planté, revenons sur Les buveurs d'âmes. Elric a entendu parler d'une plante légendaire qui pourrait guérir et stopper ses maux. Il s'agit de l’Anémone noire. Il ne pousse qu'une seule fois par siècle et un soir de pleine lune. Et sa sève donne à celui qui la oit une force inimaginable et une santé à toute épreuve. Pour la trouver, il doit se rendre sur les ruines de Soom. Et il compte bien y aller accompagné de son acolyte, Tristelune. Seulement, il n'est pas le seul à convoiter à cette plante pour ses bienfaits. Il n'est pas le seul melnibonéen dans la région. Et certains veulent venger leur peuple des erreurs de l'empereur déchu. Et la cité en ruines est gardé par un peuple hargneux et cannibale.
Elric sait se défendre. Mais sa santé décline, et il a promis de ne jamais plus dégainer Strombringer. Ses chances se réduisent et les obstacles ne sont pas toujours bien évidents. Toutefois, il n'a pas le choix pour survivre. Advienne que pourra.

Ce nouveau roman de la saga d'Elric a été écrit à quatre mains par le maître de notre empereur albinos depuis le début, Michael Moorcock, et par Fabrice Colin, un petit français qui a du talent à revendre.
De l'aventure, des attaques et des duels, des créatures horribles et un héros qui penche vers l'anti-héros. Tout ce que j'attendais d'un tel roman y est pour mon plus grand plaisir. Pour être honnête, je connaissais le personnage de nom mais n'avait jamais rien lu. Du coup, j'y allais vierge de toute connaissance. Le seul problème aujourd'hui est que j'avais envie de lire les autres ouvrages du Cycle d'Elric. Le tout est tellement bien amené que les autres ouvrages ne sont pas nécessaires à la compréhension mais vous avez envie de les lire pour retrouver ce personnage tellement atypique. D'après ce que j'ai pu lire, ce roman est véritablement un roman à quatre mains. Ils se renvoyaient les chapitres et chacun travaillait de son côté avec les notes de l'autre. Et le lecteur ressent une vrai unité. Deux auteur, quatre mains mais un seul récit cohérent. A féliciter!
Vous être pris dès le début dans l’œil du cyclone dès les premières pages. Les mots vous prennent et ne vous lâchent pas. La seule façon d'en sortir est de finir le roman, alors vous savez ce qu'il vous reste à faire! Moi, je vais me procurer les autres ouvrages!...

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