Finies les vacances. Mon mariage est enfin passé et réussi. Par conséquent, les chroniques seront dès maintenant plus régulières. Le lundi et le jeudi. Et je commence par un coup de cœur alternatif.
Michaël McGill est détective privé. Issu de l'école de la prestigieuse agence Pinkerton, il est venu sur New-York avec l'espoir d'ouvrir sa propre agence. De vivre ses propres aventures. Mais la malchance le poursuit, et elle a commencé le jour-même de son installation: la plage a été mal orthographiée et mal placée. Mais ce n'était que le début. Alors qu'il rumine son amertume, il observe un drôle de manège: plusieurs Men in Black se postent devant chez lui. Pas le temps de s'enfuir, la porte s'ouvre. Un vieil homme (le chef du cabinet des États-Unis tout de même) lui propose simplement de retrouver la véritable constitution des États-Unis d'Amérique. Elle écrite en encre alien, et elle a le pouvoir de captiver le quidam qui al lit, ou en écoute la lecture. Rien de bien transgressif, que du puritain.
Michaël n'a pas vraiment le choix vu l'offre qu'on lui fait. Il accepte. Il va entamer un voyage au sein de la contre-culture américaine. Le grotesque réel va s'introduire dans sa vie et ne plus le lâcher. Il croise une acolyte qui lui servira de guide. Les aventures de notre dynamique duo serait empli d'embûches, de rigolades et de découvertes.
Certains connaissent peut-être Warren Ellis comme étant scénariste de comics. Son chef d'œuvre Transmetropolitan est un exemple d'humour noir et de discours éclairé. Ici, il reprend cet axe. Les phases d'humour noir sont les meilleurs instants de réflexion du roman. Sous le vernis du burlesque, Warren Ellis nous esquisse un portrait des Etats-Unis avec le décalage propre à ce pays: un dessus puritain cache une envie de sortir des règles pour mieux les explorer.
Et, avec ce roman, son premier tout de même, il nous impressionne par sa maîtrise du récit. Bien évidemment, on le savait par ses BD mais la narration romanesque est un exercice différent. Et certains s'y sont cassé les dents (dans un sens où l'autre). Mais, comme son compatriote Neil Gaiman, il amène les codes propres au comics et les applique au roman. Du coup, on a un style très particulier qui parle au plus grand nombre. Dans l'aspect purement stylistique, ces deux auteurs sont proches. Après, Neil Gaiman explore la fantasmagorie tandis qu'Ellis lui préfère le réel fantasmé.
Très sincèrement, laissez-vous tenter par ce roman. Il attisera votre curiosité, et vous divertira. Que demander de plus?
Michaël n'a pas vraiment le choix vu l'offre qu'on lui fait. Il accepte. Il va entamer un voyage au sein de la contre-culture américaine. Le grotesque réel va s'introduire dans sa vie et ne plus le lâcher. Il croise une acolyte qui lui servira de guide. Les aventures de notre dynamique duo serait empli d'embûches, de rigolades et de découvertes.
Certains connaissent peut-être Warren Ellis comme étant scénariste de comics. Son chef d'œuvre Transmetropolitan est un exemple d'humour noir et de discours éclairé. Ici, il reprend cet axe. Les phases d'humour noir sont les meilleurs instants de réflexion du roman. Sous le vernis du burlesque, Warren Ellis nous esquisse un portrait des Etats-Unis avec le décalage propre à ce pays: un dessus puritain cache une envie de sortir des règles pour mieux les explorer.
Et, avec ce roman, son premier tout de même, il nous impressionne par sa maîtrise du récit. Bien évidemment, on le savait par ses BD mais la narration romanesque est un exercice différent. Et certains s'y sont cassé les dents (dans un sens où l'autre). Mais, comme son compatriote Neil Gaiman, il amène les codes propres au comics et les applique au roman. Du coup, on a un style très particulier qui parle au plus grand nombre. Dans l'aspect purement stylistique, ces deux auteurs sont proches. Après, Neil Gaiman explore la fantasmagorie tandis qu'Ellis lui préfère le réel fantasmé.
Très sincèrement, laissez-vous tenter par ce roman. Il attisera votre curiosité, et vous divertira. Que demander de plus?
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