Après une petite absence du net, je reviens pour vous parler d'un de mes récents coup de cœur. A la suite, vous pourrez lire une petite interview de l'auteur. Ce roman est l'histoire de Paul
Paul est un jeune garçon normal. Il n'est pas battu. Il n'est pas victime d'abus sexuels ou de sévices corporels de la part de ses parents. A l'école, les résultats sont moyens mais pas non plus irrémédiable. Il fait partie des enfants de chœur et joue au foot. Un enfant normal je vous dis. Seulement, ce jour-là, il a pris le fusil de son père. Il sait s'en servir puisqu'il s'est entraîné en cachette de son paternel.
Et il tire. Une fois, sa mère est morte. Une deuxième fois, puis une troisième. Il finit par son petit frère. Sa famille est morte. Ce pourrait s'arrêter là. On tire le rideau, et on met tout ça sur le dos de bouc émissaire divers. Certes, son malheur a été d'être le second et donc délaissé un peu par la mère. Tous les enfants situé entre l'aîné et le benjamin vous le diront, c'est la pire place. Mais de là à tuer sa famille. Paul est un enfant qui vit en dehors de tout. Il n'est pas sociopathe, il n'est pas schizophrène. Il n'est qu'une gueule d'ange meurtrière.
Jean-Marc Pitte est parti pour une enquête. Il a écrit plusieurs ouvrages d'actualités et est grand reporter pour France 3. Puis, il s'est dit qu'il y avait autre chose à en faire. Il s'est appuyé sur une vérité: Paul a tué sa famille. Puis il a mélangé ses notes et son imaginations pour nous pondre ce roman.
Écrit à la première personne, ce récit nous plonge directement dans la tête de ce jeune homme. Le passé et l'avenir sont mélangés pour nous permettre de comprendre un peu ce qu'il s'est passé. Et le résultat est que l'on comprend rien! Pas parce que le récit est alambiqué. Mais parce que tout simplement, le geste est incompréhensible. Et pourtant, le récit est poignant. On se prend d'affection pour cette personne en marge. Et puis on essaie de l'excuser, et on y arrive. On n'en a pas envie en réalité.
Et c'est le principal coup de force de Jean-Marc Pitte, il nous raconte cette histoire sans tenter de nous apitoyer ou de diaboliser le jeune garçon. Je félicite Jean-Marc. Et La Tengo pour cette prise de risque. C'est pas évident de publier un tel récit voguant entre la réalité et la fiction.
Paul est un jeune garçon normal. Il n'est pas battu. Il n'est pas victime d'abus sexuels ou de sévices corporels de la part de ses parents. A l'école, les résultats sont moyens mais pas non plus irrémédiable. Il fait partie des enfants de chœur et joue au foot. Un enfant normal je vous dis. Seulement, ce jour-là, il a pris le fusil de son père. Il sait s'en servir puisqu'il s'est entraîné en cachette de son paternel.
Et il tire. Une fois, sa mère est morte. Une deuxième fois, puis une troisième. Il finit par son petit frère. Sa famille est morte. Ce pourrait s'arrêter là. On tire le rideau, et on met tout ça sur le dos de bouc émissaire divers. Certes, son malheur a été d'être le second et donc délaissé un peu par la mère. Tous les enfants situé entre l'aîné et le benjamin vous le diront, c'est la pire place. Mais de là à tuer sa famille. Paul est un enfant qui vit en dehors de tout. Il n'est pas sociopathe, il n'est pas schizophrène. Il n'est qu'une gueule d'ange meurtrière.
Jean-Marc Pitte est parti pour une enquête. Il a écrit plusieurs ouvrages d'actualités et est grand reporter pour France 3. Puis, il s'est dit qu'il y avait autre chose à en faire. Il s'est appuyé sur une vérité: Paul a tué sa famille. Puis il a mélangé ses notes et son imaginations pour nous pondre ce roman.
Écrit à la première personne, ce récit nous plonge directement dans la tête de ce jeune homme. Le passé et l'avenir sont mélangés pour nous permettre de comprendre un peu ce qu'il s'est passé. Et le résultat est que l'on comprend rien! Pas parce que le récit est alambiqué. Mais parce que tout simplement, le geste est incompréhensible. Et pourtant, le récit est poignant. On se prend d'affection pour cette personne en marge. Et puis on essaie de l'excuser, et on y arrive. On n'en a pas envie en réalité.
Et c'est le principal coup de force de Jean-Marc Pitte, il nous raconte cette histoire sans tenter de nous apitoyer ou de diaboliser le jeune garçon. Je félicite Jean-Marc. Et La Tengo pour cette prise de risque. C'est pas évident de publier un tel récit voguant entre la réalité et la fiction.
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