1963. Les sixties, les années de la Liberté sexuelle et de la découverte des drogues douces. Et justement, tous se disent qu'ils en ont peut être abusé lorsqu'ils entendent parler de Panthéra. Une jeune femme de noire vêtue qui erre sur les toits des notables français. Elle entre par effraction, et elle en sort. Souci= ils sont retrouvés mort. C'est elle la coupable?... Quoi croire? Et puis qui la connaît vraiment?
Seule Tanya sait vraiment qui est cette jeune femme. Un ange sous des dehors démoniaques. Elle a les meilleurs intentions du monde. Elle souhaite simplement se venger, et réparer la faute qui lui a été faite. Elle souhaite venger ses parents. Mais, la créature qui est en elle souhaite l'aider dans la limite de ses propres objectifs. Une symbiose existe entre les deux. Cependant, un certain déséquilibre existe. La balance penche-t-elle pour l'angélisme ou le démoniaque? Outre son combat contre elle-même? Panthéra doit faire face aux mystérieuses Faëriens. Ce peuple qui hante nos mythes et légendes depuis la nuits des temps a été rappelé pour combattre les créatures lâchées par les Nazis durant la Seconde Guerre Mondiale. Le combat a commencé et nous dépasse. Et Panthéra nous hante. Qu'elle sera sa prochaine victime? Et son symbiote va-t-il se laisser faire?...
Les questions sont posées, et ce roman ne répond qu'à certaines. Et d'autres arrivent tout au long de la lecture. En effet, cet ouvrage n'est que le premier épisode d'un feuilleton à la mode des Judex ou encore Belphégore. L'éditeur Rivière Blanche nous propose alors de revenir dans le temps et de découvrir cette tradition du feuilleton livresque. Et moi, je vous propose de la découvrir également.
Du coup, ce premier tome est plein de promesse. Les choses s'installent, et le décor vous fait de l'œil. C'est la France que vous connaissez à la différence près que quelques petites choses s'ajoutent. Et parmi elles, il y a ces deux peuples féériques sur-puissant. Et tout aussi perdus que nous le serions dans leur monde. Seulement, en devenant Panthéra, Alice attire ces faëriens. Et la rencontre ne sera pas forcément très altruistes. Très sincèrement, j'ai été dérouté de prime abord par ce livre. Mais c'est simplement parce qu'on a plus l'habitude de lire ce genre de roman qui prend autant de libertés. Des libertés sur le ton choisis mais aussi sur la liberté du mélange de genre. Pas possible de cloisonner ce roman dans un style défini tellement que ça touche à divers horizons.
Alors faites-moi confiance et jetez-vous sur ce livre. Au moins pour la préface de Jean-Marie Lofficier. Mais je ne vous en dis pas plus...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire