Qui est Supreme?....
C'est Superman... Non!... Il n'a pas changé de nom. Mais il faut savoir que Superman est le premier des superhéros. Du coup, on a eu le droit a plein de copie (plus ou moins avouées!...) de ce personnage. Supreme est une de ces copies les plus récentes. Il a été créé durant les années 1990, pour Image Comics, par un artiste qui a été autant aimé que detesté par les lecteurs de comics: Rob Leifeld. Perso, son dessin est très bon. Mais, au niveau scénario, c'est pas le meilleur.
Son personnage est donc un avatar de Superman. Même pouvoir mais en plus fort. C'et à dire qu'il a les mêmes pouvoir que son aîné mais à un degrès supèrieur. Mais un problème s'est posé lorsque Leifeld est parti d'Image Comics. Le perso est resté sous la coup de l'éditeur. Il a été nécessaire qu'un autre artiste s'occupe du personnage. Les pontes d'Image ont alors proposé la chose à Alan Moore. Ce grand monsieur de la BD américaine (bien qu'il soit anglais) en a profité pour faire ce qu'il ne pouvait pas avec le vrai Superman, puisqu'il était en mauvais terme avec DC Comics (= la maison-mère de Supes! Vous suivez là!...)
La BD proprement dit
La BD commence alors que Supreme revient sur Terre après une absence de 30ans, pour cause de voyage dans l'espace (Il s'était perdu car il n'avait pas consulté les cartes IGN :-) ). Lorsqu'il arrive, la planète est en train de se dédoubler. Alors qu'il essaie de comprendre ce qui lui arrive, des héros portant le même costume que lui l'emmène dans un dimension hors du temps, et lui explique que la Terre subit une redéfinition. Phénomène régulier selon ces personnages. Et, c'est là que commence l'intérêt de la BD. c'est là que l'on reconnaît le génie d'Alan Moore. A travers ce phénomène de rédifinition, il met le doigt sur une habitude de l'industrie du comics, qui est de redifinir constamment les origines de leur personnages.
Ce parallèle est constant dans la BD. On assiste, à travers une histoire agréable à lire, à un compte-rendu de l'industrie des comics par l'auteur. C'est une critique sans jamais cracher dans la soupe. Il met à plat les travers de cette industrie, sans jamais ennuyer le lecteur.
L'histoire, quant à elle, est basée sur la mémoire du personnage. Il redécouvre sa mémoire. Et, à chaque fois, que l'on a le droit à des souvenirs de Supreme, l'épisode est déssiné comme à l'époque. C'est du très joli travail. On s'ennuie pas une seconde. Les dessins sont réussi. Et l'attrait de l'ensemble est multiple. Les novices liront une histoire plaisante. Ceux qui connaissent un peu Superman s'amuseront à trouver les nombreuses références à son univers (L'univers de Supreme est volontairement une pastiche de celui de Superman). Et, enfin, ceux qui connaissent un tant soi peu les comics et la culture qui s'y rapproche verront le parallèle expliqué précedemment.
A noter la présence des dessins du Grand Alex Ross en page de début chapitre. On regrettera juste qu'il y en ait pas plus!...
Finalement, cette BD est vraiment très agréable. Je vous le conseille. Si le prix peut vous rébuter ( 24.85€ !....), sachez que vous aurez droit à 12 numéros américains. Ce qui équivaut à près de 250 pages. Donc, la rapport Quantité/Qualité/Prix est respectable. Enfin à noter que le second tome vient de sortir aux éditions Delcourt également.
C'est Superman... Non!... Il n'a pas changé de nom. Mais il faut savoir que Superman est le premier des superhéros. Du coup, on a eu le droit a plein de copie (plus ou moins avouées!...) de ce personnage. Supreme est une de ces copies les plus récentes. Il a été créé durant les années 1990, pour Image Comics, par un artiste qui a été autant aimé que detesté par les lecteurs de comics: Rob Leifeld. Perso, son dessin est très bon. Mais, au niveau scénario, c'est pas le meilleur.
Son personnage est donc un avatar de Superman. Même pouvoir mais en plus fort. C'et à dire qu'il a les mêmes pouvoir que son aîné mais à un degrès supèrieur. Mais un problème s'est posé lorsque Leifeld est parti d'Image Comics. Le perso est resté sous la coup de l'éditeur. Il a été nécessaire qu'un autre artiste s'occupe du personnage. Les pontes d'Image ont alors proposé la chose à Alan Moore. Ce grand monsieur de la BD américaine (bien qu'il soit anglais) en a profité pour faire ce qu'il ne pouvait pas avec le vrai Superman, puisqu'il était en mauvais terme avec DC Comics (= la maison-mère de Supes! Vous suivez là!...)
La BD proprement dit
La BD commence alors que Supreme revient sur Terre après une absence de 30ans, pour cause de voyage dans l'espace (Il s'était perdu car il n'avait pas consulté les cartes IGN :-) ). Lorsqu'il arrive, la planète est en train de se dédoubler. Alors qu'il essaie de comprendre ce qui lui arrive, des héros portant le même costume que lui l'emmène dans un dimension hors du temps, et lui explique que la Terre subit une redéfinition. Phénomène régulier selon ces personnages. Et, c'est là que commence l'intérêt de la BD. c'est là que l'on reconnaît le génie d'Alan Moore. A travers ce phénomène de rédifinition, il met le doigt sur une habitude de l'industrie du comics, qui est de redifinir constamment les origines de leur personnages.
Ce parallèle est constant dans la BD. On assiste, à travers une histoire agréable à lire, à un compte-rendu de l'industrie des comics par l'auteur. C'est une critique sans jamais cracher dans la soupe. Il met à plat les travers de cette industrie, sans jamais ennuyer le lecteur.
L'histoire, quant à elle, est basée sur la mémoire du personnage. Il redécouvre sa mémoire. Et, à chaque fois, que l'on a le droit à des souvenirs de Supreme, l'épisode est déssiné comme à l'époque. C'est du très joli travail. On s'ennuie pas une seconde. Les dessins sont réussi. Et l'attrait de l'ensemble est multiple. Les novices liront une histoire plaisante. Ceux qui connaissent un peu Superman s'amuseront à trouver les nombreuses références à son univers (L'univers de Supreme est volontairement une pastiche de celui de Superman). Et, enfin, ceux qui connaissent un tant soi peu les comics et la culture qui s'y rapproche verront le parallèle expliqué précedemment.
A noter la présence des dessins du Grand Alex Ross en page de début chapitre. On regrettera juste qu'il y en ait pas plus!...
Finalement, cette BD est vraiment très agréable. Je vous le conseille. Si le prix peut vous rébuter ( 24.85€ !....), sachez que vous aurez droit à 12 numéros américains. Ce qui équivaut à près de 250 pages. Donc, la rapport Quantité/Qualité/Prix est respectable. Enfin à noter que le second tome vient de sortir aux éditions Delcourt également.
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