Léon Blum est un homme que vous ne connaissez peut être pas. Ou juste de nom. Mais vous connaissez très certainement les avancées sociales qu'il a mis en place. Vous voulez que je sois plus clair? Si je vous dis Front populaire? Congés payés? Semaine de 40 heures? Hé oui! Ce qui nous parait élémentaire pour nous, ne l'a pas été pour tout le monde y a à peine 75 ans. Et cet homme a contribué à ce que ces idées soient généralisées et appliquées.
Ici, il n'est pas question de 1936 et des batailles politiques et d'idées sociales. Ici on parle de la Guerre, celle avec un G majuscule. La Seconde pour être plus précis. Léon Blum est député de la région de Narbonne, et il est un homme autant aimé que detesté. Il fuit à Bordeaux pour échapper à la barbarie nazie. Non pas pour fuir mais pour organiser et assurer la continuité de l'Etat français. Il voit la France, et certains français le vient lui. Et l'ont en ligne de mire. Quand Pétain prend les rennes de ce qui reste de la France, Laval et ses amis en profite, et Blum est arrêté. Pourquoi? Parce que ses mesures sociales auraient affaiblies la France. Parmi ses soutiens, il peut particulièrement compter sur une femme. Une femme qui l'aime, et qu'il aime. Ce sont ses idées et le combat qu'elles nécessitent, et la présence cette femme qui l'aide à tenir durant le procès et la détention. C'est à elle qu'il promet de revenir. Elle sera la compagne de son dernier combat.
Ce livre est donc une biographie de cet intellectuel politique français. Il s'attache à un épisode pas très connu. Mais il s'agit d'un épisode des plus intéressant. Et ce parce qu'il démontre la colère et la peur d'un peuple français devant l'inconnu. Dès le début des hostilités, on le donne pour responsable. C'est vrai quoi! Quelle idée de donner des congés aux ouvriers? Ils ont autre chose à faire!
Pour Pétain et consorts, ce procès est surtout l'occasion de légitimer le nouveau régime basé sur le travail et le sacrifice aux idéaux et envies allemands. En condamnant les instigateurs des avancées sociales les plus marquantes et les piliers de l'ancien régime, ils montrent du doigt les prétendus responsable du conflit. Un réflexe enfantin qui donnera à l'ancien président du Conseil une tribune pour s'exprimer. C'était pas prévu! Ils s'en mordent les doigts.
Cette oeuvre se lit bien, comme un roman. Le style est fluide et pas du tout alourdi d'explications fastidieuses sur chaque événement. On en ressort rempli de nouvelles connaissances, et heureux de lire un ouvrage intéressant. Si vous avez l'occasion de le lire, n'hésitez pas. Vous y prendrez beaucoup de plaisir.
Ici, il n'est pas question de 1936 et des batailles politiques et d'idées sociales. Ici on parle de la Guerre, celle avec un G majuscule. La Seconde pour être plus précis. Léon Blum est député de la région de Narbonne, et il est un homme autant aimé que detesté. Il fuit à Bordeaux pour échapper à la barbarie nazie. Non pas pour fuir mais pour organiser et assurer la continuité de l'Etat français. Il voit la France, et certains français le vient lui. Et l'ont en ligne de mire. Quand Pétain prend les rennes de ce qui reste de la France, Laval et ses amis en profite, et Blum est arrêté. Pourquoi? Parce que ses mesures sociales auraient affaiblies la France. Parmi ses soutiens, il peut particulièrement compter sur une femme. Une femme qui l'aime, et qu'il aime. Ce sont ses idées et le combat qu'elles nécessitent, et la présence cette femme qui l'aide à tenir durant le procès et la détention. C'est à elle qu'il promet de revenir. Elle sera la compagne de son dernier combat.
Ce livre est donc une biographie de cet intellectuel politique français. Il s'attache à un épisode pas très connu. Mais il s'agit d'un épisode des plus intéressant. Et ce parce qu'il démontre la colère et la peur d'un peuple français devant l'inconnu. Dès le début des hostilités, on le donne pour responsable. C'est vrai quoi! Quelle idée de donner des congés aux ouvriers? Ils ont autre chose à faire!
Pour Pétain et consorts, ce procès est surtout l'occasion de légitimer le nouveau régime basé sur le travail et le sacrifice aux idéaux et envies allemands. En condamnant les instigateurs des avancées sociales les plus marquantes et les piliers de l'ancien régime, ils montrent du doigt les prétendus responsable du conflit. Un réflexe enfantin qui donnera à l'ancien président du Conseil une tribune pour s'exprimer. C'était pas prévu! Ils s'en mordent les doigts.
Cette oeuvre se lit bien, comme un roman. Le style est fluide et pas du tout alourdi d'explications fastidieuses sur chaque événement. On en ressort rempli de nouvelles connaissances, et heureux de lire un ouvrage intéressant. Si vous avez l'occasion de le lire, n'hésitez pas. Vous y prendrez beaucoup de plaisir.
1 commentaire:
oui, c'est un livre qui se lit bien, et facilement J'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir cette histoire que je ne connaissais pas. C'est un livre intéressant et j'ai particulièrement apprécié le passage sur le procès de Riom.
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