L'argent fait le malheur des hommes. De tous temps, il en a été ainsi.
Bien évidemment, il vous permet l'opulence, le luxe et la propriété. Mais qu'est-ce qu'il se passe quand il disparaît? Regardez les infos, vous aurez la réponse.

Vous connaissez maintenant le contexte historique de ce roman de Patrick Graham. On y suit les pérégrinations de deux fugitifs. Ils sont recherchés par plusieurs groupes de personnes, et pas grands monde leur veut du bien. Ce sont Sidney Clifford et Carlson. Le premier est un métayer noir sur la route à la recherche de travail. Il a quitté sa famille, il les a retrouvés morts dans le malheur. Il n'a plus rien à perdre mais avant de s'évaporer sur les routes, il venge sa femme et ses enfants en tuant le banquier qui les a expulsés de force. Mais il n'avait pas prévu que la mafia était derrière ses expulsions et de nombreuses autres. Et l'organisation n'est pas contente qu'on lui a pris des documents compromettants.
La route est longue pour Sidney, rejoint par Carlson dont la famille a été massacrée à cause de Sidney. Ils fuient, ils ne savent pas trop quoi, ni qui mais ils fuient. Seulement, en cette période sombre, les légendes prennent vite consistance. Partout où ils passent, leurs exploits les dépassent. Ils ne sont pas grand chose, mais ils vont devenir l'Espoir pour ces gens, pour ce pays en pleine désillusion.
Des fauves et des hommes est le quatrième roman de Patrick Graham.
J'avais été très agréablement surpris par son précédent, Retour à Rédemption. Dans celui-ci, on retrouve cette ambiance nord-américaine du début du XXème siècle. Une Amérique jeune, qui cherche encore ses repères et qui se perd dans les paroles de prédicateurs, religieux ou économiques. On plonge ici en plein dans l'après-crise de 1929. Crise dont seule la seconde Guerre Mondiale nous sortira définitivement je vous rappelle.
Avec son écriture sans parti pris et sans fioritures inutiles, il nous relate une atmosphère, un environnement. Il nous y immerge complètement. Vous voulez vous en faire une idée? Ne lisez que la première partie du roman, c'est en quelque sorte l'introduction allons-nous dire. Vous allez prendre une claque monumentale. Honnêtement, ce sont les pages les mieux écrites que je n'ai lues depuis bien longtemps. Elles vous plongent immédiatement dans une atmosphère poisseuse et désespérée. Et cette sensation ne vous lâche pas un instant jusqu'à la fin du roman.
Du côté personnages, on a des protagonistes ambivalents avec leurs côtés sombres et leurs espoirs. Avec leurs amitiés et leurs inimitiés. On commence avec plusieurs personnages que l'on suit en parallèle. Ils sont tous liés par ce meurtre et ces papiers compromettants pour la mafia, et de nombreuses personnes publiques. Vous avez le meurtrier, la mafia, la journaliste et le flic irascible. Des personnages classiques, mais aucun ne respecte son rôle véritablement. Patrick transcende totalement le rôle de chacun, et redistribue les cartes à chaque tournant. Aucun rôle n'est définitif et personne n'est assurée de voir la fin du roman. C'est la vie tout simplement.
Avec son écriture sans parti pris et sans fioritures inutiles, il nous relate une atmosphère, un environnement. Il nous y immerge complètement. Vous voulez vous en faire une idée? Ne lisez que la première partie du roman, c'est en quelque sorte l'introduction allons-nous dire. Vous allez prendre une claque monumentale. Honnêtement, ce sont les pages les mieux écrites que je n'ai lues depuis bien longtemps. Elles vous plongent immédiatement dans une atmosphère poisseuse et désespérée. Et cette sensation ne vous lâche pas un instant jusqu'à la fin du roman.
Du côté personnages, on a des protagonistes ambivalents avec leurs côtés sombres et leurs espoirs. Avec leurs amitiés et leurs inimitiés. On commence avec plusieurs personnages que l'on suit en parallèle. Ils sont tous liés par ce meurtre et ces papiers compromettants pour la mafia, et de nombreuses personnes publiques. Vous avez le meurtrier, la mafia, la journaliste et le flic irascible. Des personnages classiques, mais aucun ne respecte son rôle véritablement. Patrick transcende totalement le rôle de chacun, et redistribue les cartes à chaque tournant. Aucun rôle n'est définitif et personne n'est assurée de voir la fin du roman. C'est la vie tout simplement.
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