Gaston Leroux - Le fantôme de l'opéra

Il existe des romans qui ont imprégnés la culture populaire d'une telle façon que cette même culture les a avalés et intégrés de manière pleine et entière. Le résultat en est souvent que l'on en oublie qu'il s'agit à la base d'un roman. Parmi ces œuvres, on peut citer Fantomas, Belphégor ou encore Le fantôme de l'opéra. Il y en eut tellement d'adaptation de toute sorte, que le roman original est oublié très souvent. Et je peux vous dire qu'une seule chose immédiatement, c'est véritablement dommage. J'ai envie de vous parler de plusieurs romans de cette trempe. Et si on commençait par faire un petit tour à l'opéra?.. 
Bon... Situez-vous dans le contexte historique: au XIXème siècle, il n'y a pas de télévision ou de cinéma. Par conséquent, il faut un divertissement de masse où les gens de la haute société entre autres se croisent et refont le monde. l'Opéra Garnier, bâtiment d'une véritable splendeur dans le Paris de l'époque, était ce lieu de divertissement. Alors lorsqu'un événement particulier que l'on a du mal à expliquer simplement et raisonnable, les imaginations prennent le dessus. Et Gaston Leroux a sauté sur l'occasion lorsque de tels événements sont survenus. Il s'est souvenu de cette légende du fantôme de l'Opéra: cet être qui aurait hanté les couloirs de cet édifice et que personne n'a jamais vu, seulement aperçu.
Il utilise un style particulier pour raconter son récit: le narrateur et l'auteur sont en quelque sorte mêlés en une seule et unique personne. L'avant propos où il explique ses recherches documentaires (réelles ou fictives) renforcent cette impression parce que le récit est raconté sous une forme quelque peu journalistique. L'histoire prend alors une forme particulière, et un intérêt grandissant au fur et à mesure où on apprend à connaître les personnages.

Je me rends compte que je ne vous ai pas même pas parlé de l'intrigue. Tout ce que j'ai envie de vous dire c'est qu'il est question de fantastique, de polar, d'amour, de haine et de suspens. Allez un petit résumé pour vous allécher un peu plus.
Un lustre s'effondre pendant une représentation et un machiniste est retrouvé pendu. Mais un personnage rôde et ceux qui l'ont aperçu affirment avoir vu un visage déformé. Un visage qui n'a rien d'humain, ou peut-être que si. Les directeurs de l'Opéra se voient réclamer 20 000 francs par mois de la part d'un certain "Fantôme de l'Opéra". Il exige aussi que la loge numéro 5 lui soit réservée. A partir de là, les rumeurs les plus folles court. et ne s'arrête pas au raisonnable.
Et une dernière chose, et vous? Le fantôme de l'opéra? Vous l'aimez ou le haïssez?...

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