Avant toutes choses, je vous souhaite à tous une très bonne année 2013. 2012 est fini, et je veux vous faire partager le dernier de mes coups de coeur de 2012.
Il s'agit tout simplement de ce roman écrit par Fabrice Humbert, Avant la chute. La chute de qui? De quoi? C'est là la question de ce roman. Je pense qu'il s'agit simplement pour ma part de la chute de l'homme en tant qu'individualité. Tant que le "Moi" surpassera le "Nous", l'Humanité souffrira du manque et du chaos. Mais revenons un peu sur ce roman.
Trois destins nous sont contés.
Trois chemins différents et contraints. Trois voies qui amènent à la chute inexorable.
La famille Mastillo suit ce qu'on lui dit. Un narco-trafiquant lui conseille fortement de cultiver la coca dans son champs. Il sera bien payé. Elle arrache tout et plante de la coca. Tout se passe bien. Jusqu'au jour où le gouvernement Colombien se réveille et traque les narco-trafiquants. La milice les chasse de leurs terres et confisque leurs biens. La fuite en avant commence.
Au Mexique, nous avons un sénateur omnipotent sur ses terres. Il s'agit de Fernando Urribal. Un policier qui a su s'entourer pour gravir les marches du pouvoirs de plus en plus vite. Trop vite peut-être. Les envieux l'entoure. Le Mexique a changé, il n'est plus ce pays où l'argent américain irriguait l'économie, où les billets verts étaient synonymes de pouvoir absolu. La nouvelle génération veut nettoyer les ruelles et les sommets. Urribal est en danger, et menacé de toutes parts. Tous les savent. Sauf lui.
Et puis, vous avez ce jeune garçon qui essaie de suivre le courant sans se faire déborder. Le jeune français Naadir idolâtre son grand frère aîné autant qu'il exècre son frère cadet. Mais, l'un et l'autre vont se perdre lorsqu'un jeune de la cité meurt dans un accident. La drogue et le besoin d'assainir les territoires vont pousser les pions à déclencher les émeutes. Et si tous y perdaient leurs âmes? Et Naadir?...
Aucuns liens entre ces trois histoires.
Enfin presque. Une chose les lie indéniablement. Une tare... ou une envie d'espoir. La drogue est l'élément déclencheur pour ces trois segments d'événements qui vont changer les choses. L'impact est plus ou moins passif mais le lien existe. Il est là. On tourne autour d'une même problématique, d'une même question. Tout au long du roman, on se demande qui va chuter en premier. Et surtout, on se demande qui va parvenir à se relever. Est-ce que tout est écrit? On peut l'éviter cette chute?
Discrètement, sans l'accoler à des artifices trop voyant, Fabrice Humbert nous prouve avec les deux personnages les plus jeunes que l'on peut toujours retourner les évènements en notre faveur. On ne sait jamais comment tout finit mais il ne faut jamais cesser de vouloir et de se battre pour. L'espoir pullule dans l'ensemble du roman. Peut-être que tout le monde ne l'a pas lu de cette façon, mais j'y ai personnellement vu une ode à la volonté-espérance.
C'est le premier livre que je lis de Fabrice Humbert. J'en ai beaucoup entendu du bien alors j'ai voulu essayer celui-ci. Et il m'a très agréablement étonné. J'ai eu l'impression d'avoir entre les mains un film de Alejandro González Inárritu (21 Grammes, Babel...). C'est un compliment de ma part ;-) Fabrice arrive à écrire trois histoires totalement indépendantes et de relier le tout l'air de rien dans les dernières pages. Pas parce qu'il le faut, mais parce qu'il le veut! Comme le réalisateur sus-cité, il nous raconte des histoires qui, entre les mains d'autres auteurs, ne passionneraient pas forcément. Des histoires normales mais racontées avec talent.
Tout est là. Je vous parle d'un homme talentueux.
Au Mexique, nous avons un sénateur omnipotent sur ses terres. Il s'agit de Fernando Urribal. Un policier qui a su s'entourer pour gravir les marches du pouvoirs de plus en plus vite. Trop vite peut-être. Les envieux l'entoure. Le Mexique a changé, il n'est plus ce pays où l'argent américain irriguait l'économie, où les billets verts étaient synonymes de pouvoir absolu. La nouvelle génération veut nettoyer les ruelles et les sommets. Urribal est en danger, et menacé de toutes parts. Tous les savent. Sauf lui.
Et puis, vous avez ce jeune garçon qui essaie de suivre le courant sans se faire déborder. Le jeune français Naadir idolâtre son grand frère aîné autant qu'il exècre son frère cadet. Mais, l'un et l'autre vont se perdre lorsqu'un jeune de la cité meurt dans un accident. La drogue et le besoin d'assainir les territoires vont pousser les pions à déclencher les émeutes. Et si tous y perdaient leurs âmes? Et Naadir?...
Aucuns liens entre ces trois histoires.
Enfin presque. Une chose les lie indéniablement. Une tare... ou une envie d'espoir. La drogue est l'élément déclencheur pour ces trois segments d'événements qui vont changer les choses. L'impact est plus ou moins passif mais le lien existe. Il est là. On tourne autour d'une même problématique, d'une même question. Tout au long du roman, on se demande qui va chuter en premier. Et surtout, on se demande qui va parvenir à se relever. Est-ce que tout est écrit? On peut l'éviter cette chute?
Discrètement, sans l'accoler à des artifices trop voyant, Fabrice Humbert nous prouve avec les deux personnages les plus jeunes que l'on peut toujours retourner les évènements en notre faveur. On ne sait jamais comment tout finit mais il ne faut jamais cesser de vouloir et de se battre pour. L'espoir pullule dans l'ensemble du roman. Peut-être que tout le monde ne l'a pas lu de cette façon, mais j'y ai personnellement vu une ode à la volonté-espérance.
C'est le premier livre que je lis de Fabrice Humbert. J'en ai beaucoup entendu du bien alors j'ai voulu essayer celui-ci. Et il m'a très agréablement étonné. J'ai eu l'impression d'avoir entre les mains un film de Alejandro González Inárritu (21 Grammes, Babel...). C'est un compliment de ma part ;-) Fabrice arrive à écrire trois histoires totalement indépendantes et de relier le tout l'air de rien dans les dernières pages. Pas parce qu'il le faut, mais parce qu'il le veut! Comme le réalisateur sus-cité, il nous raconte des histoires qui, entre les mains d'autres auteurs, ne passionneraient pas forcément. Des histoires normales mais racontées avec talent.
Tout est là. Je vous parle d'un homme talentueux.
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