Dominici, Raddad, Seznec... Ces noms ne vous sont certainement pas inconnus. Ils sont synonymes de mensonges et de contre-vérité. Et pour le juriste que je suis, ces affaires sont symptomatiques d la fierté de la Justice. L'erreur est humaine mais les décisions de la justice sont irrévocables. Ou quasiment. Bienvenue dans les méandres d'une administration kafkaïenne s'il en est.
Les autres affaires sont du même acabit. Un coupable parfait, et les apparences trompent les enquêteurs. Et parfois même, ces enquêteurs fabriquent des preuves pour mieux étayer leurs théories.
Un outil pédagogique pour comprendre le fonctionnement de la machine judiciaire. Voilà comment je décrirai ce roman. Parce que, tout simplement, on comprend le mécanisme dans les erreurs. la Justice est rendue par les hommes, et nul n'est parfait. Mais persévérer dans son erreur est la faute à ne pas commettre. Celle qui a été commise à plusieurs reprises malheureusement.
Seulement, le choses ne sont pas aussi simples. C'est le reproche que je ferais à ce livre, l'auteur va trop vite sur certains points. L'affaire Seznec est expédiée, et certaines affaire ont des développement qui ne sont peut être pas nécessaires. Traiter moins d'affaires et de façon plus approfondi aurait été une très bonne chose. Mais je loue la pédagogie de l'auteur. Il explique à certains moments des procédures très complexes de manière logiques et claires. Aux mêmes éditions, il a publié La Justice pour les Nuls. Je vais y jeter un coup d'œil par curiosité.
2 commentaires:
Sur l'affaire Seznec, l'auteur n'apporte pas grand-chose. Il est même en retard de quelques trains. Il n'a pas lu les publications récentes sur le sujet.
Effectivement. En fait je dirai plus qu'il a un oeil partisan sur l'affaire et qu'il n'y voit pas d'erreur judiciaire. Pour cette affaire, je vous recommande l'ouvrage de son petit fils qui est très bien fait!!
Enregistrer un commentaire